Le 5 octobre 2024 à 18h, conférence, dédicace d'Alain Kerhervé et Gérard Quéré, Faculté de Brest.
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Préface et photographies de Jean-Pierre STORA
DE SEPTEMBRE 1962 À MAI 1963
Nouvelle édition mise à jour.
Un demi-siècle de parole et d'écriture
L'Appel du 18 juin 1940
Le verbe et l'Histoire
Un remarquable portraitiste
Analyse critique permettant de mieux aborder les centres d'intérêt des Mémoires de guerre et notamment l'étude du tome III "Le Salut 1944-1946"
Les Mémoires de guerre mettent en lumière les qualités d'écrivain de De Gaulle, son style et sa pensée romanesque, et sa culture littéraire importante lorsqu'il met clairement en échos certains passages lyriques de son récit avec les grandes œuvres classiques françaises (Lamartine, Paul Valery, Chateaubriand...)
Yves REY-HERME (1924-2000) est né dans une famille de résistants. Il a pu dès sa jeunesse se familiariser avec les écrits de Charles de Gaulle et comprendre que l’écrivain De Gaulle fut toute sa vie plus un intellectuel qu’un militaire. S’est engagé aux côtés d’Emmanuel Mounier et d’Edmond Michelet avec lequel il resta toujours très lié.
Professeur agrégé de lettres classiques, il a enseigné à Embrun, Zagreb, Marseille et enfin à Paris aux Lycées Condorcet et Saint-Louis. Yves REY-HERME a consacré une partie de sa vie au développement de la francophonie notamment en tant que directeur à l’Alliance française puis à l’Union latine, période ou il fit par le monde de nombreuses tournées de conférences consacrées à la littérature contemporaine, celle qui lui était la plus demandée s’intitulait De Gaulle, l’écrivain, notamment par les Nations Unies pour le bicentenaire de la Révolution française. Yves REY-HERME, fin connaisseur de la littérature française et notamment des écrivains François Mauriac, Chateaubriand, Jean-Paul Sartre, Albert Camus, Emmanuel Mounier, Jacques Rivière, Alain-Fournier, présida l’Amitié Charles Péguy, pour laquelle il écrivit de nombreux articles et quelques livres.
Pour l’année 2010-2011, Parmi la liste des objets d’étude et des œuvres obligatoires inscrits au programme de littérature de la classe terminale de la série littéraire dans la catégorie Littérature et débats d’idées — Littérature et histoire, figure : « Mémoires de guerre », tome III, « Le Salut, 1944-1946 », Charles de Gaulle, aux côtés de "l'Odyssée", de "Fin de partie" de Beckett et de "Tous les matin du monde" de Pascal Quignard - dans d'autres catégories.
Référence : arrêté du 20-7-2001 fixant le programme de l'enseignement de littérature en classe terminale de la série littéraire (NORMENE0101658A) publié au JORF du 4-8-2001 et au BOEN hors-série n° 3 du 30-8-2001.
Photo de couverture de Cecil Beaton, portraitiste officiel de la famille royale anglaise, prise à Peets wood.
80 pages
Préface de Jean-Paul MONTEIL suivie d’un hommage de Xavier PRIVAS, bois de Jacob-HIANS, dessins de Germain DELATOUSCHE.
100e anniversaire de sa mort 1911 - 2011
Farouchement marginal, épris de liberté jusqu’à la violence, le mépris des imbéciles devait sans doute le remplir d’aise…
Par destination le poète est, à mon avis, l’homme des foules et non des salons.
« Le poète véritable a ce privilégie, même en ne parlant que de lui, de confesser les joies et les douleurs de la multitude. C’est la bonne tradition d’Homère à Villon, en passant par les trouvères et les troubadours du Moyen Age. Un poète qui n’est pas d’expression populaire ne représente pour moi rien du tout. Je le crois destiné à périr et si je le compare au bidet de la Putain dans le cabinet de toilette, j’estime que ce dernier objet est infiniment plus utile. » Ainsi parlait Jehan Rictus.
Pour le poète comme je le comprends, il faut donc un public. Ou peut-il l’atteindre ailleurs qu’au cabaret? Le café-concert, le théâtre, les journaux lui sont fermés ou presque. Le cabaret correspond donc à une nécessité qui a toujours existé parce que l’homme a besoin de poésie véritable. Plus peut-être encore que de pain. Mais il faut s’entendre sur cette réalité et cette tradition perdue. Il ne s’agit pas uniquement de célébrer les yeux et les tétons de sa maîtresse. La poésie peut être l’expression plus virile, plus contemporaine, plus directe. Bien d’autres sujets lui conviennent et Gaston COUTÉ l’a magnifiquement prouvé. Aussi le lui fit-on payer très cher. Le public l’en récompensa. (…)
Au soir du 25 juin, le poète beauceron sort du cabaret des Adrets, sur les grands boulevards, dans un état d’épuisement complet. Il s’accorde la dépense d’un fiacre qui le conduit au pied de la rue Lepic, refusant d’aller plus loin. C’est en rasant les murs que le pauvre Couté poursuit sa route, en titubant, jusqu’à la place du Tertre. Sa logeuse appelle un médecin qui prescrit une admission en toute hâte à l’hôpital Lariboisière. C’est là qu’il meurt, seul, comme un gueux, à peine âgé de 31 ans, le 28 juin 1911. Le Merle du Peuple avait cessé de chanter… Gaston Coutant, conservateur et secrétaire de l’association “Les Amis de Gaston Couté”
268 pages
isbn 9782353910069
Par Administrateur réseau le samedi 5 octobre 2024, 18:39 - Rencontre auteurs
Le 5 octobre 2024 à 18h, conférence, dédicace d'Alain Kerhervé et Gérard Quéré, Faculté de Brest.
Par Administrateur réseau le samedi 5 octobre 2024, 11:44 - Rencontre auteurs
Par Administrateur réseau le jeudi 3 octobre 2024, 13:22 - Rencontre auteurs
Roger Barrette le jeudi 3 octobre à Bordeaux : Conférence à 18 h organisée par l'Association Bordeaux-Gironde-Québec.
Par Administrateur réseau le samedi 21 septembre 2024, 09:20 - C'est dans le journal ...
Le Loiret poursuit ses efforts pour faire connaître ses célébrités. Ainsi La route des illustres initiée par Tourisme Loiret a fait étape ce samedi 21 septembre 2024 à Donnery.
Deux plaques ont été dévoilées sur le mur extérieur des Charmettes. Une belle propriété où ont habité successivement l’écrivain Pierre-Alexis Ponson du Terrail (1829-1871) auteur de Rocambole et l’aviatrice Adrienne Bolland (1895-1975) première femme à traverser la cordillère des Andes en 1921.
Dévoilement des plaques de Ponson du Terrail et d’Adrienne Bolland à Donnery le 21 septembre 2024. En présence du maire Daniel Chaufton, de la vice-présidente du Loiret Florence Galzin et de Nicole Sicot, nièce d’Adrienne Bolland. Photo SD
Par Administrateur réseau le lundi 15 juillet 2024, 09:23 - C'est dans le journal ...
Durant les Trente Glorieuses, les besoins de main-d’œuvre sont tels que des recruteurs écument les campagnes du Maghreb, accordant leur préférence aux non francophones, dont ils estiment qu’ils seront « plus dociles ». Le flux concerne aussi de très nombreux Portugais qui fuient tant la misère que la dictature.
Ancien journaliste du , Régis Guyotat a aussi pris une part active aux cours d’alphabétisation dispensés par l’association Accueil et Promotion. © Droits réservés
Le logement, un problème majeur
Entre 1950 et 1960, deux millions de travailleurs immigrés arrivent ainsi en France, contrat de travail en main : soit, estime Régis Guyotat, ancien journaliste au Monde et auteur de L’homme au passe-montagne , plus de 25.000 personnes dans le Loiret.
Paradoxe : le flux de ces travailleurs, les uns employés dans le bâtiment ou les travaux publics, les autres dans l’industrie ou le maraîchage, demeure imperceptible dans l’espace public : « On les voyait très rarement dans le centre-ville. Parfois on les croisait près des bords de Loire : ils venaient au marché des halles. »
Le logement, déjà bien difficile d’accès pour les Français, l’est encore plus pour les étrangers. À eux donc « les baraques », dont celles de l’île de Corse ou de la place Saint-Charles, au sud la Loire. À eux aussi les très sommaires et très surveillés Algeco mis à disposition sur le site de Concyr, à Saint-Cyr-en-Val, par les entreprises de travaux publics qui construisent le quartier de La Source. À eux encore les sordides meublés de la Charpenterie, de Saint-Marceau ou de la Barrière Saint-Marc : venus seuls, bien souvent avec le projet de retourner au pays quelques années plus tard, les hommes s’y entassent, pour le plus grand profit des marchands de sommeil.
Les liens avec les Français sont extrêmement ténus. « À Orléans, il y a eu deux associations qui sont allées vers eux : Accueil et promotion et l’Association de soutien aux travailleurs immigrés. Elles ont d’abord dispensé des cours d’alphabétisation : Accueil et promotion a ouvert une trentaine de cours un peu partout dans le Loiret. »
Dans un second temps, des liens s’établiront par le biais des syndicats : en 1972, la fonderie Sifa vivra ainsi une grève pour la première fois initiée par les travailleurs immigrés.
La crise économique des années 1970
Reste que les occasions de se croiser sont si rares que la très grande majorité des Orléanais ignore tout de ces hommes qui œuvrent à édifier les structures qui propulseront leur pays dans une nouvelle ère. Ce sont les chocs pétroliers de la première moitié de la décennie 1970 qui feront évoluer la configuration. L’économie ralentit, les contrats de travail ne sont plus renouvelés, les menaces d’expulsion planent : c’est sur le plan juridique que les associations s’efforcent désormais d’apporter de l’aide.
La crise du logement commence, au reste, à enfin se résorber : deux foyers, l’un à la Mouchetière, à Saint-Jean-de-la-Ruelle, l’autre à l’île de Corse, hébergent leurs premiers locataires. D’autres travailleurs font venir leur famille : c’est le temps du regroupement familial, qui très souvent va de pair avec l’emménagement dans les « grands ensembles ». Le temps de l’invisibilité est cette fois-ci révolu.
1972 signe aussi l’entrée en scène, bien qu’encore discrète, du Front national. Le chômage menace, le climat social se tend. En 1975, à Malesherbes, en pleine nuit, une fusillade éclate tout près d’un bâtiment où sont hébergés une dizaine de travailleurs : on compte un mort et un blessé grave. En 1977, c’est à Gien qu’un père de famille maghrébin est assassiné.
À lire pour se souvenir de ce que la France doit à la main-d’œuvre immigrée !
Pratique. L’homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les Trente Glorieuses. Éditions Corsaire, collection Regain de lecture. 18 €.
Sylvie BLANCHET
Par Administrateur réseau le lundi 24 juin 2024, 08:19 - C'est dans le journal ...
Article de Sylvie Blanchet.
Par Administrateur réseau le samedi 22 juin 2024, 22:59 - Rencontre auteurs
Par Administrateur réseau le samedi 22 juin 2024, 13:57 - C'est dans le journal ...
Ce n’est pas tout à fait un hasard si l’ouvrage est sorti le 3 juin 2024, soit quelques jours avant les élections européennes. Il est même parfaitement ancré dans l’actualité.
« L’extrême-droite, c’est-à-dire, ceux qui font de l’étranger la source de tous les maux, auxquels s’ajoutent les nostalgiques de Vichy ou de l’Algérie française et de l’OAS, est en passe de gouverner la France », peut-on lire dans un communiqué de presse de l’éditeur Corsaire.
Le livre en question ? « L’Homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les trente glorieuses », signé Régis Guyotat, ancien journaliste au Monde et producteur à France Culture, qu’il viendra présenter et dédicacer ce samedi 22 juin 2024 à la Librairie Nouvelle d’Orléans (Loiret) à partir de 17 heures.
Auteur de plusieurs livres de reportage, il viendra en tant que voisin puisqu’il réside à Orléans depuis 1967.
Dans ce nouvel ouvrage, Régis Guyotat raconte comment les étrangers ont participé à la reconstruction de la France et notamment de la cité johannique après la Seconde Guerre mondiale.
Entre 1958 et 1968, ils étaient environ deux millions arrivés en France. Dans le Loiret, ils sont estimés de vingt-cinq à trente mille. La plupart ont été recrutés par l’Office national d’immigration (ONI) au Portugal et dans le Maghreb. Beaucoup viennent de l’Algérie, qui a conquis son indépendance en 1962.
« Livrés aux travaux les plus pénibles, logés dans des conditions indignes, exposés au racisme, ces hommes venus d’ailleurs, lorsque la crise pétrolière en 1973 a fait réapparaitre le chômage, sont devenus la cible des gouvernements de droite de l’époque et de l’extrême droite naissante de Jean-Marie Le Pen, et soi-disant la cause des problèmes de la société française », écrit Corsaire.
Rencontre samedi 22 juin 2024 à la Librairie Nouvelle d’Orléans, à partir de 17 heures.
« L’Homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les trente glorieuses ». Aux éditions Corsaire. 192 pages. 18 €.
Par Administrateur réseau le mardi 18 juin 2024, 13:09 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le jeudi 6 juin 2024, 19:42 - C'est dans le journal ...
« L’Homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les trente glorieuses » C’est le titre du livre de l’Orléanais, Régis Guyotat, ancien journaliste du Monde. Un ouvrage qui sort et ce n’est pas un hasard à la veille des élections européennes de ce 9 juin 2024. Comme l’indique son éditeur Gilbert Trompas dans un communiqué de presse : « Une fois de plus l’immigration est au cœur des élections européennes. Le thème est inépuisable, et pas seulement au niveau des politiques intérieures des états. Obsessionnel dans les partis d’extrême-droite, le rejet de l’étranger a gagné la plupart des pays européens, contaminant de nouvelles couches sociales. »
Pourtant rappelle le communiqué, « les “Trente Glorieuses” ne le furent pas pour tout le monde, en particulier pour ces hommes, simplement désireux d’une vie meilleure, qui ont participé à la reconstruction de la France. »
Régis Guyotat présentera et dédicacera son livre ce samedi 22 juin à 17h à la librairie Les Temps Modernes d’Orléans.
L’homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les “Trente Glorieuses est publié aux éditions Corsaire dans la collection Regain de lecture. 18 euros.
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