Rencontres Michèle Desbordes les 13 et 14 mai 2025 à la Médiathèque d'Orléans
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Préface et photographies de Jean-Pierre STORA
DE SEPTEMBRE 1962 À MAI 1963
Nouvelle édition mise à jour.
Un demi-siècle de parole et d'écriture
L'Appel du 18 juin 1940
Le verbe et l'Histoire
Un remarquable portraitiste
Analyse critique permettant de mieux aborder les centres d'intérêt des Mémoires de guerre et notamment l'étude du tome III "Le Salut 1944-1946"
Les Mémoires de guerre mettent en lumière les qualités d'écrivain de De Gaulle, son style et sa pensée romanesque, et sa culture littéraire importante lorsqu'il met clairement en échos certains passages lyriques de son récit avec les grandes œuvres classiques françaises (Lamartine, Paul Valery, Chateaubriand...)
Yves REY-HERME (1924-2000) est né dans une famille de résistants. Il a pu dès sa jeunesse se familiariser avec les écrits de Charles de Gaulle et comprendre que l’écrivain De Gaulle fut toute sa vie plus un intellectuel qu’un militaire. S’est engagé aux côtés d’Emmanuel Mounier et d’Edmond Michelet avec lequel il resta toujours très lié.
Professeur agrégé de lettres classiques, il a enseigné à Embrun, Zagreb, Marseille et enfin à Paris aux Lycées Condorcet et Saint-Louis. Yves REY-HERME a consacré une partie de sa vie au développement de la francophonie notamment en tant que directeur à l’Alliance française puis à l’Union latine, période ou il fit par le monde de nombreuses tournées de conférences consacrées à la littérature contemporaine, celle qui lui était la plus demandée s’intitulait De Gaulle, l’écrivain, notamment par les Nations Unies pour le bicentenaire de la Révolution française. Yves REY-HERME, fin connaisseur de la littérature française et notamment des écrivains François Mauriac, Chateaubriand, Jean-Paul Sartre, Albert Camus, Emmanuel Mounier, Jacques Rivière, Alain-Fournier, présida l’Amitié Charles Péguy, pour laquelle il écrivit de nombreux articles et quelques livres.
Pour l’année 2010-2011, Parmi la liste des objets d’étude et des œuvres obligatoires inscrits au programme de littérature de la classe terminale de la série littéraire dans la catégorie Littérature et débats d’idées — Littérature et histoire, figure : « Mémoires de guerre », tome III, « Le Salut, 1944-1946 », Charles de Gaulle, aux côtés de "l'Odyssée", de "Fin de partie" de Beckett et de "Tous les matin du monde" de Pascal Quignard - dans d'autres catégories.
Référence : arrêté du 20-7-2001 fixant le programme de l'enseignement de littérature en classe terminale de la série littéraire (NORMENE0101658A) publié au JORF du 4-8-2001 et au BOEN hors-série n° 3 du 30-8-2001.
Photo de couverture de Cecil Beaton, portraitiste officiel de la famille royale anglaise, prise à Peets wood.
80 pages
Préface de Jean-Paul MONTEIL suivie d’un hommage de Xavier PRIVAS, bois de Jacob-HIANS, dessins de Germain DELATOUSCHE.
100e anniversaire de sa mort 1911 - 2011
Farouchement marginal, épris de liberté jusqu’à la violence, le mépris des imbéciles devait sans doute le remplir d’aise…
Par destination le poète est, à mon avis, l’homme des foules et non des salons.
« Le poète véritable a ce privilégie, même en ne parlant que de lui, de confesser les joies et les douleurs de la multitude. C’est la bonne tradition d’Homère à Villon, en passant par les trouvères et les troubadours du Moyen Age. Un poète qui n’est pas d’expression populaire ne représente pour moi rien du tout. Je le crois destiné à périr et si je le compare au bidet de la Putain dans le cabinet de toilette, j’estime que ce dernier objet est infiniment plus utile. » Ainsi parlait Jehan Rictus.
Pour le poète comme je le comprends, il faut donc un public. Ou peut-il l’atteindre ailleurs qu’au cabaret? Le café-concert, le théâtre, les journaux lui sont fermés ou presque. Le cabaret correspond donc à une nécessité qui a toujours existé parce que l’homme a besoin de poésie véritable. Plus peut-être encore que de pain. Mais il faut s’entendre sur cette réalité et cette tradition perdue. Il ne s’agit pas uniquement de célébrer les yeux et les tétons de sa maîtresse. La poésie peut être l’expression plus virile, plus contemporaine, plus directe. Bien d’autres sujets lui conviennent et Gaston COUTÉ l’a magnifiquement prouvé. Aussi le lui fit-on payer très cher. Le public l’en récompensa. (…)
Au soir du 25 juin, le poète beauceron sort du cabaret des Adrets, sur les grands boulevards, dans un état d’épuisement complet. Il s’accorde la dépense d’un fiacre qui le conduit au pied de la rue Lepic, refusant d’aller plus loin. C’est en rasant les murs que le pauvre Couté poursuit sa route, en titubant, jusqu’à la place du Tertre. Sa logeuse appelle un médecin qui prescrit une admission en toute hâte à l’hôpital Lariboisière. C’est là qu’il meurt, seul, comme un gueux, à peine âgé de 31 ans, le 28 juin 1911. Le Merle du Peuple avait cessé de chanter… Gaston Coutant, conservateur et secrétaire de l’association “Les Amis de Gaston Couté”
268 pages
isbn 9782353910069
Par Administrateur réseau le mardi 13 mai 2025, 22:30 - Rencontre auteurs
Rencontres Michèle Desbordes les 13 et 14 mai 2025 à la Médiathèque d'Orléans
Par Administrateur réseau le mercredi 19 mars 2025, 11:22 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le samedi 1 mars 2025, 15:48 - Rencontre auteurs
Par Administrateur réseau le vendredi 7 février 2025, 09:04 - C'est dans le journal ...
La talentueuse écrivaine Michèle Desbordes nous a quittés en 2006. Mais celle qui avait diverses attaches dans le Loiret n’est pas oubliée par ses ami.es. En témoigne le beau récit de Michelle Devinant-Romero « Là-bas mon amour, l’archipel oublié » présenté le 25 janvier 2025 aux Temps Modernes à Orléans.
Ne vous fiez pas au titre un peu énigmatique « Là-bas mon amour, l’archipel oublié. » (Regain de lecture – Corsaire édition). Ce bel objet littéraire signé Michelle Devinant-Romero et à l’écriture dense et ciselée est entièrement dédié à son amie écrivaine Michèle Desbordes (4 août 1940- 24 janvier 2006) comme nous l’a confié son autrice le 25 janvier à la librairie Les Temps Modernes d’Orléans lors d’une rencontre animée avec talent par Julien Leclerc. D’ailleurs, dès le début elle précise : « Ce n’est pas une biographie, ni une étude critique mais un voyage dans l’univers de Michèle Desbordes ».
En effet, les deux femmes, toutes deux bibliothécaires de formation et écrivaines, se sont connues à Orléans quand Michèle Desbordes avait été nommée en 1994 directrice de la bibliothèque de l’Université d’Orléans. Et c’est autant l’écrivaine que la passionnée de littérature que Michelle Devinant-Romero salue dans son livre sans tomber dans le travers de l’hagiographie. De plus, Michelle Devinant-Romero qui en 2016 créait Les amis de Michèle Desbordes pensait alors célébrer une écrivaine ligérienne. En effet, elle ignorait à peu près tout des huit années passées par son amie en Guadeloupe de 1986 à 1993 : « Ce livre est né d’une révélation, d’une claque, une œuvre peu révélée que j’avais envie de partager et de faire connaître pour faire émerger d’elle une image nouvelle ».
L’écrivaine Michèle Desbordes dans les années 2000. Son amie Michelle Devinant-Romero lui rend hommage dans son récit “Là-bas mon amour, l’archipel oublié” DR
De fait, au début de son récit elle l’imagine quittant avec déchirement cette île qu’elle aimait tant et qui commence ainsi : « Pour la dernière fois, elle voit le bleu radieux de la mer des Caraïbes. C’est ce qu’elle voulait. Partir avant la nuit qui tombe si tôt. Voir encore le bleu incomparable de la mer, le vert et la turquoise profonde. Elle arrivera aux petites demain. Plus de neuf heures pour s’étourdir dans la nuit et oublier ».
Michelle Devinant-Romero découvre alors tout le travail accompli là-bas par Michèle Desbordes pour rendre les livres accessibles à tous les enfants de Guadeloupe. On lui doit notamment la création ou la rénovation de cinq bibliothèques/médiathèques ainsi que la naissance de la médiathèque Caraïbe.
Mais elle va plus loin. Elle veut faire connaître la littérature caribéenne. Pour cela elle crée la rencontre Les livres de ma vie. Michelle Devinant-Romero écrit : « Sur trois ans, vous avez reçu pas moins de onze écrivains, romanciers, poètes, philosophes et chercheurs. Tous sont issus des terres caribéennes et tous ont à cœur de témoigner de la richesse et de la diversité des histoires, des cultures et des identités de l’archipel des Antilles ».
En fin de rencontre, on revient sur les bords de Loire, fleuve qu’elle aimait autant que la mer. De retour de Guadeloupe, elle voulait vivre près de l’eau et avait choisi la petite commune de Baule. Après son départ choisi le 24 janvier 2006 (elle était alors atteinte d’une maladie incurable) ses cendres seront selon ses souhaits jetés depuis le pont de Beaugency.
Elle laisse derrière elle une œuvre qu’il est urgent de (re)découvrir tout comme le récit de Michelle Devinant-Romero.
Par Administrateur réseau le dimanche 26 janvier 2025, 09:49 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le samedi 25 janvier 2025, 17:28 - Rencontre auteurs
Par Administrateur réseau le jeudi 23 janvier 2025, 15:56 - Rencontre auteurs
JEUDI 23 JANVIER 18H30 - 21H30
APÉRO LIVRES
Café littéraire Green Café & plantes
212, rue de Bourgogne 45000 ORLÉANS
MICHELLE DEVINANT
LÀ-BAS MON AMOUR, L'ARCHIPEL OUBLIÉ
Par Administrateur réseau le mercredi 18 décembre 2024, 11:34 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le vendredi 15 novembre 2024, 22:55 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le jeudi 14 novembre 2024, 14:59 - C'est dans le journal ...
"En cherchant dans le legs de Michèle et Jacques Desbordes à la médiathèque d’Orléans, j’ai trouvé de nouveaux points d’accroche sur un épisode de sa vie dont Michèle Desbordes ne parlait jamais… ", explique Michelle Devinant. Et l’auteure de commencer ainsi son récit :
"Il me faut parler de vous […]. De ce moment de votre vie que vous nommez d’un seul mot à satiété. Exil. De ce qu’il fut fondateur de votre vie de femme libre, d’écrivaine. De cette terre, la Guadeloupe, sur laquelle vous avez séjourné presque huit ans de 1986 à 1993".
Après la Guadeloupe, Michèle Desbordes a trouvé refuge à Baule, où elle a mis fin à ses jours. (Extrait du film "Michèle Desbordes pour mémoire" de Jacques Mény).
© Jacques Mény
Michelle Devinant (Auteure orléanaise)
Plus qu’un fil, Michelle Devinant déroule une véritable pelote sur le travail que Michèle Desbordes a développé là-bas : "elle a participé à une vraie politique de la lecture, notamment envers les enfants, contribué à mettre en place la médiathèque Caraïbe sur un territoire où, jusqu’alors, il n’y avait que de petites bibliothèques tenues par des bénévoles. Mais surtout, reprend Michelle Devinant, elle a organisé des rencontres avec des écrivains exceptionnels lors de séances intitulées “Les livres de ma vie”. Des rencontres d’une grande richesse intellectuelle dont elle n’a pu ressortir indemne et qui ont sans conteste forgé son futur travail d’écrivaine", assure Michelle Devinant.
Ces trouvailles ont permis à Michelle Devinant une lecture nouvelle de l’œuvre de Michèle Desbordes, qu’elle se devait de partager : "Celle que l’on reliait toujours à la région Centre et à la Loire avait forgé son œuvre là-bas". Et Michelle Devinant de citer L’Habituée, La Demande ou encore Les Petites Terres qui évoquent, sans les nommer, "cette falaise guadeloupéenne ou encore cette violence des éléments qui lui convenaient tant".
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