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Revue de Presse
Orléans va finalement honorer la mémoire du capitaine capitaine Dreyfus

Accusé de trahison parce que juif, déporté en Guyane avant d’être réhabilité en 1906 Alfred Dreyfus reste le « symbole de la lutte contre l’antisémitisme et l’injustice et figure du courage citoyen » comme l’écrit une délibération du conseil municipal d’Orléans qui se réunira ce lundi 22 septembre. Affecté en mars 1918 au commandement du parc d’artillerie de la cinquième région militaire situé rue du Parc à Orléans, Alfred Dreyfus y demeure jusqu’en janvier 1919 et y accomplit sa dernière mission militaire.

Alors que la LICRA et les défenseurs des droits humains réclamaient depuis longtemps une reconnaissance orléanaise, la mairie était restée sourde jusqu’à présent. Elle vient finalement d’accepter un hommage et d’honorer la mémoire du Capitaine Alfred Dreyfus en nommant la place d’Armes située dans le quartier Sonis : « Place d’Armes – Alfred Dreyfus ».


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JOUMAS Georges
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Alfred Dreyfus à Orléans

 

Alfred Dreyfus acheva sa carrière militaire à Orléans, après avoir servi pendant dix mois au sein du cinquième régiment d’artillerie. Un court passage mais hautement symbolique bientôt célébré par la ville qui a décidé de renommer l’actuelle Place d’Armes en Place Alfred Dreyfus. Cette décision, qui devrait être scellée par le vote du conseil municipal le 22 septembre prochain, est soutenue par la LICRA qui avait par ailleurs lancé une pétition en ce sens au mois d’août, pétition qui avait recueilli plus de 700 signatures. Une initiative qui avait fortement plu au maire de la ville, soucieux de préserver la mémoire de l’Affaire. Pour en savoir plus, on peut suivre ce lien. Une bonne nouvelle à laquelle n'est pas étranger notre ami Georges Joumas, auteur, entre autres, de : Échos de l'affaire Dreyfus en orléanais (2010), Alfred Dreyfus officier en 14-18 (2011) et Alfred Dreyfus citoyen (2018).


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"Il s'est passé des choses, on ne peut pas les taire" : Georges Joumas se félicite de la future place Alfred-Dreyfus à Orléans

L'historien loirétain, qui est un spécialiste reconnu de l'affaire Dreyfus ayant écrit plusieurs ouvrages sur le sujet et son prisme orléanais, avait commencé à militer pour une telle reconnaissance, en 2000. Il avait sollicité plusieurs maires d'Orléans. Même s'il n'avait pas obtenu gain de cause, d'autres ont pris le relais. Et Serge Grouard a (enfin) concrétisé ce devoir de mémoire.

Le maire d'Orléans, Serge Grouard (divers droite), a été sensible aux efforts de la Licra du Loiret qui a lancé, fin août, une pétition pour avoir un lieu dédié à Alfred Dreyfus, à Orléans, où il a, des années après l'affaire (déclenchée en 1898), terminé sa carrière militaire (avril 1918 - janvier 1919), en tant que commandant du parc d'artillerie de la cinquième région militaire. L'élu a indiqué qu'il avait décidé de rebaptiser la place d'armes du quartier Sonis en place Alfred-Dreyfus.

Des démarches dès 2000

Une nouvelle qui n'est pas passée inaperçue auprès du Loirétain Georges Joumas, historien et spécialiste de l'affaire Dreyfus qui a écrit plusieurs livres. Il s'en félicite sachant qu'il a commencé des démarches afin d'honorer la mémoire de Dreyfus, à Orléans. En 2000, il avait écrit à Jean-Pierre Sueur (PS), alors maire d'Orléans. Sauf que Jean-Pierre Sueur a été battu par Serge Grouard aux élections, en 2001. 

 
"En 2006, j'ai écrit une longue lettre à Serge Grouard. Il était d'accord mais rien ne s'est passé. Comme il y avait de nouvelles voies dans le quartier Sonis à baptiser, je l'ai relancé en 2010. Mais la proposition n'a pas été retenue. J'ai même écrit à Olivier Carré, en 2019, mais je n'ai pas eu de retour."

Pensant avoir fait le nécessaire, d'autres ont pris le relais. À l'image de la Licra du Loiret. Mais aussi de Ghislaine Kounowski (PS), conseillère municipale d'opposition, qui a écrit une tribune dans le bulletin municipal de septembre 2025, intitulée "Alfred Deryfus, le grand oublié de la mémoire orléanaise".
Ainsi que le président de la République qui a proposé que le 12 juillet devienne une journée commémorative pour Dreyfus, pour la victoire de la justice et de la vérité contre la haine et l’antisémitisme. En effet, le 12 juillet 1906, la Cour de cassation rendait à Alfred Dreyfus son innocence, sa liberté, sa dignité et son honneur.

 
photo georges Joumas
Georges Joumas a découvert les ramifications orléanaises de l'affaire Dreyfus en se penchant sur la vie de Louis Gallouédec, maire de Saint-Jean-de-Braye de 1912 à 1937.
 
Alfred Dreyfuscorrection Dreyfus
 

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Pétition de la Licra Loiret pour la dénomination d’une rue, d’une place ou d’un square Alfred Dreyfus à Orléans

 

Le problème

Pétition de la Licra Loiret pour la dénomination d’une rue, d’une place ou d’un square  Alfred Dreyfus à Orléans

À l’attention de monsieur Serge Grouard, maire d’Orléans

Alfred Dreyfus, une histoire orléanaise

Monsieur le maire, La Licra Loiret sollicite de votre bienveillance la dénomination, au sein de la commune d’Orléans, d’une rue, d’une place ou d’un square au nom d’Alfred Dreyfus. Il s’agit d’une demande à la fois modeste dans sa forme et majeure dans sa portée symbolique.

Dreyfus a connu Orléans. Il y arrive en mars 1918, affecté au commandement du parc d’artillerie de la cinquième région militaire, situé rue du Parc, dans le quartier Dunois. Il y demeure jusqu’en janvier 1919. Et pourtant, aucun lieu de notre ville ne vient rappeler ce passage, cette présence. Nulle trace mémorielle à ce jour dans la cité johannique...

Dans un contexte marqué par la réapparition brutale d’un antisémitisme décomplexé, et alors que les fondements mêmes de notre pacte républicain sont fragilisés, nommer un espace public Alfred Dreyfus serait porteur de sens, illustrant dans le territoire de la ville notre promesse républicaine et rappelant la mémoire d’un homme qui « se refusa toujours à désespérer de la République, de la Patrie et de l’Armée » comme le soulignait récemment le chef de l’État. 

Faut-il évoquer l’affaire ? Alfred Dreyfus, officier français, juif, Alsacien demeuré fidèle à la France après 1871, faussement accusé de trahison au profit de l’Allemagne. Condamné sur la base de faux documents, dégradé en place publique, envoyé au bagne. Dreyfus incarne la victime absolue de la raison d’État, broyée par une mécanique antisémite dans laquelle l’armée, la presse, le monde politique et une large frange de l’opinion furent complices ou aveuglés par les préjugés.

Et même si la République a fini par reconnaître son erreur, même si Dreyfus a été officiellement réhabilité après 55 mois de bagne et douze années de procédures, l’homme n’a jamais cessé de porter en lui le poids de l’infamie. Son nom, il le craignait stigmatisé à jamais. Sa descendance, disait-il, risquait d’en porter le fardeau.

Aujourd’hui, sa famille, que la Licra Loiret a rencontrée, œuvre depuis trois décennies pour que son nom incarne, enfin et pleinement, ce qu’il est devenu : une figure du courage civique, de la fidélité aux principes républicains, de la lutte pour la vérité contre l’oppression. Et c’est bien cette signification qu’il revêt en 2025.

L’Affaire Dreyfus a transformé la France en un laboratoire historique des tensions entre tradition et modernité, révélant les lignes de fracture comme les ressources morales de la République. Elle reste, au XXIᵉ siècle, un repère incontournable pour comprendre les débats contemporains sur la justice, la laïcité, la citoyenneté, et la lutte contre les discriminations.

Monsieur le Maire, nous vous proposons d’inaugurer ensemble cette rue, cette place ou ce square Alfred Dreyfus, aux côtés de ses descendants.

Ce serait un geste fort. Pour que l’histoire ne soit pas tue, et qu’Orléans, loin de rouvrir la blessure, devienne un lieu de reconnaissance et de mémoire partagée. Pour que notre ville ne soit pas le théâtre d’une nouvelle affaire Dreyfus !

Le bureau de la Licra Loiret et sa présidente, Joëlle Gellert

Mag centre Dreyfus 2025


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ICI : Pourquoi n'y a-t-il pas de rue Alfred Dreyfus à Orléans ?

Recherchez sur le site de France bleu, cet article et vous pourrez écouter l'interview de l'historien Georges JOUMAS, auteur de trois ouvrages sur le capitaine Dreyfus !

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Dans la Rep ! Adrienne Bolland !

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Magcentre, par Sophie Deschamps. Une autre image de l’écrivaine Michèle Desbordes aux Temps Modernes à Orléans

La talentueuse écrivaine Michèle Desbordes nous a quittés en 2006. Mais celle qui avait diverses attaches dans le Loiret n’est pas oubliée par ses ami.es. En témoigne le beau récit de Michelle Devinant-Romero « Là-bas mon amour, l’archipel oublié » présenté le 25 janvier 2025 aux Temps Modernes à Orléans.

Michelle Devinant-Romero aux Temps Modernes le 25 janvier 2025

 

Michelle Devinant-Romero présente “Là-bas mon amour, l’archipel oublié” aux Temps Modernes le 25 janvier 2025. Photo SD

Ne vous fiez pas au titre un peu énigmatique « Là-bas mon amour, l’archipel oublié. » (Regain de lecture – Corsaire édition). Ce bel objet littéraire signé Michelle Devinant-Romero et à l’écriture dense et ciselée est entièrement dédié à son amie écrivaine Michèle Desbordes (4 août 1940- 24 janvier 2006) comme nous l’a confié son autrice le 25 janvier à la librairie Les Temps Modernes d’Orléans lors d’une rencontre animée avec talent par Julien Leclerc. D’ailleurs, dès le début elle précise : « Ce n’est pas une biographie, ni une étude critique mais un voyage dans l’univers de Michèle Desbordes ».

La surprise des années Guadeloupe

En effet, les deux femmes, toutes deux bibliothécaires de formation et écrivaines, se sont connues à Orléans quand Michèle Desbordes avait été nommée en 1994 directrice de la bibliothèque de l’Université d’Orléans. Et c’est autant l’écrivaine que la passionnée de littérature que Michelle Devinant-Romero salue dans son livre sans tomber dans le travers de l’hagiographie. De plus, Michelle Devinant-Romero qui en 2016 créait Les amis de Michèle Desbordes pensait alors célébrer une écrivaine ligérienne. En effet, elle ignorait à peu près tout des huit années passées par son amie en Guadeloupe de 1986 à 1993 : « Ce livre est né d’une révélation, d’une claque, une œuvre peu révélée que j’avais envie de partager et de faire connaître pour faire émerger d’elle une image nouvelle ».

Michèle Desbordes.

L’écrivaine Michèle Desbordes dans les années 2000. Son amie Michelle Devinant-Romero lui rend hommage dans son récit “Là-bas mon amour, l’archipel oublié” DR
De fait, au début de son récit elle l’imagine quittant avec déchirement cette île qu’elle aimait tant et qui commence ainsi : « Pour la dernière fois, elle voit le bleu radieux de la mer des Caraïbes. C’est ce qu’elle voulait. Partir avant la nuit qui tombe si tôt. Voir encore le bleu incomparable de la mer, le vert et la turquoise profonde. Elle arrivera aux petites demain. Plus de neuf heures pour s’étourdir dans la nuit et oublier ».

Les rencontres « Les livres de ma vie »

Michelle Devinant-Romero découvre alors tout le travail accompli là-bas par Michèle Desbordes pour rendre les livres accessibles à tous les enfants de Guadeloupe. On lui doit notamment la création ou la rénovation de cinq bibliothèques/médiathèques ainsi que la naissance de la médiathèque Caraïbe. 

Mais elle va plus loin. Elle veut faire connaître la littérature caribéenne. Pour cela elle crée la rencontre Les livres de ma vie. Michelle Devinant-Romero écrit : « Sur trois ans, vous avez reçu pas moins de onze écrivains, romanciers, poètes, philosophes et chercheurs. Tous sont issus des terres caribéennes et tous ont à cœur de témoigner de la richesse et de la diversité des histoires, des cultures et des identités de l’archipel des Antilles ».

En fin de rencontre, on revient sur les bords de Loire, fleuve qu’elle aimait autant que la mer. De retour de Guadeloupe, elle voulait vivre près de l’eau et avait choisi la petite commune de Baule. Après son départ choisi le 24 janvier 2006 (elle était alors atteinte d’une maladie incurable) ses cendres seront selon ses souhaits jetés depuis le pont de Beaugency.

Elle laisse derrière elle une œuvre qu’il est urgent de (re)découvrir tout comme le récit de Michelle Devinant-Romero.


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Adrienne Bolland élue !

la Rep 26 janvier 2025 Adrienne Bolland


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VOTEZ ADRIENNE BOLLAND !

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La République du Centre : Michelle Devinant, Là-bas mon amour, l'archipel oublié

La Rép Archipel oublié 15 nov 2024


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Katia Beaupetit dans La République du Centre : La présidente des Amis de Michèle Desbordes raconte un pan méconnu de la vie de l'écrivaine orléanaise, "une amie perdue"
Avec "Là-bas mon amour, l’archipel oublié", Michelle Devinant, la présidente de l'association des Amis de Michèle Desbordes, rend un nouvel hommage à l’écrivaine orléanaise et ancienne conservatrice générale de la bibliothèque universitaire d'Orléans. Une façon d'inviter le public "à la relecture d’une œuvre majeure de la littérature française".
 
Infatigable admiratrice de Michèle Desbordes, Michelle Devinant publie un nouveau récit, Là-bas mon amour, l’archipel oublié, chez Corsaire Éditions. L’auteure – qui a exercé le métier de bibliothécaire aux côtés de la conservatrice générale de la bibliothèque de l’université d’Orléans et fondé, en 2016, l’association des Amis de Michèle Desbordes – fait part d’une découverte essentielle dans l’œuvre de l’écrivaine. Une découverte qui a trait à "cette terre, la Guadeloupe..."
À Orléans, Les Amis de Michèle Desbordes invitent une autre Michèle à parler de son œuvre

"En cherchant dans le legs de Michèle et Jacques Desbordes à la médiathèque d’Orléans, j’ai trouvé de nouveaux points d’accroche sur un épisode de sa vie dont Michèle Desbordes ne parlait jamais… ", explique Michelle Devinant. Et l’auteure de commencer ainsi son récit :

"Il me faut parler de vous […]. De ce moment de votre vie que vous nommez d’un seul mot à satiété. Exil. De ce qu’il fut fondateur de votre vie de femme libre, d’écrivaine. De cette terre, la Guadeloupe, sur laquelle vous avez séjourné presque huit ans de 1986 à 1993".

Après la Guadeloupe, Michèle Desbordes a trouvé refuge à Baule, où elle a mis fin à ses jours. (Extrait du film Michèle Desbordes pour mémoireAprès la Guadeloupe, Michèle Desbordes a trouvé refuge à Baule, où elle a mis fin à ses jours. (Extrait du film "Michèle Desbordes pour mémoire" de Jacques Mény).
© Jacques Mény

Michelle Devinant (Auteure orléanaise)

Plus qu’un fil, Michelle Devinant déroule une véritable pelote sur le travail que Michèle Desbordes a développé là-bas : "elle a participé à une vraie politique de la lecture, notamment envers les enfants, contribué à mettre en place la médiathèque Caraïbe sur un territoire où, jusqu’alors, il n’y avait que de petites bibliothèques tenues par des bénévoles. Mais surtout, reprend Michelle Devinant, elle a organisé des rencontres avec des écrivains exceptionnels lors de séances intitulées “Les livres de ma vie”. Des rencontres d’une grande richesse intellectuelle dont elle n’a pu ressortir indemne et qui ont sans conteste forgé son futur travail d’écrivaine", assure Michelle Devinant.

Un récit comme une enquête

Ces trouvailles ont permis à Michelle Devinant une lecture nouvelle de l’œuvre de Michèle Desbordes, qu’elle se devait de partager : "Celle que l’on reliait toujours à la région Centre et à la Loire avait forgé son œuvre là-bas". Et Michelle Devinant de citer L’Habituée, La Demande ou encore Les Petites Terres qui évoquent, sans les nommer, "cette falaise guadeloupéenne ou encore cette violence des éléments qui lui convenaient tant".


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Magcentre : Plaques du souvenir pour Adrienne Bolland et Ponson du Terrail à Donnery (45)

Le Loiret poursuit ses efforts pour faire connaître ses célébrités. Ainsi La route des illustres initiée par Tourisme Loiret a fait étape ce samedi 21 septembre 2024 à Donnery.

Deux plaques ont été dévoilées sur le mur extérieur des Charmettes. Une belle propriété où ont habité successivement l’écrivain Pierre-Alexis Ponson du Terrail (1829-1871) auteur de Rocambole et l’aviatrice Adrienne Bolland (1895-1975) première femme à traverser la cordillère des Andes en 1921.

Donnery sept 2024Dévoilement des plaques de Ponson du Terrail et d’Adrienne Bolland à Donnery le 21 septembre 2024. En présence du maire Daniel Chaufton, de la vice-présidente du Loiret Florence Galzin et de Nicole Sicot, nièce d’Adrienne Bolland. Photo SD

Plaque Adrienne Bolland


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La Republique du Centre : Histoire de la main-d’œuvre immigrée
Le journaliste orléanais raconte dans son ouvrage l’arrivée de la main-d’œuvre immigrée dans les années 1950 et 1960 puis les difficultés quand l’emploi s’est fait plus rare, après 1973.

Durant les Trente Glorieuses, les besoins de main-d’œuvre sont tels que des recruteurs écument les campagnes du Maghreb, accordant leur préférence aux non francophones, dont ils estiment qu’ils seront « plus dociles ». Le flux concerne aussi de très nombreux Portugais qui fuient tant la misère que la dictature.

Régis GuyotatAncien journaliste du , Régis Guyotat a aussi pris une part active aux cours d’alphabétisation dispensés par l’association Accueil et Promotion. © Droits réservés

Le logement, un problème majeur

Entre 1950 et 1960, deux millions de travailleurs immigrés arrivent ainsi en France, contrat de travail en main : soit, estime Régis Guyotat, ancien journaliste au Monde et auteur de L’homme au passe-montagne , plus de 25.000 personnes dans le Loiret.

Paradoxe : le flux de ces travailleurs, les uns employés dans le bâtiment ou les travaux publics, les autres dans l’industrie ou le maraîchage, demeure imperceptible dans l’espace public : « On les voyait très rarement dans le centre-ville. Parfois on les croisait près des bords de Loire : ils venaient au marché des halles. »

Le logement, déjà bien difficile d’accès pour les Français, l’est encore plus pour les étrangers. À eux donc « les baraques », dont celles de l’île de Corse ou de la place Saint-Charles, au sud la Loire. À eux aussi les très sommaires et très surveillés Algeco mis à disposition sur le site de Concyr, à Saint-Cyr-en-Val, par les entreprises de travaux publics qui construisent le quartier de La Source. À eux encore les sordides meublés de la Charpenterie, de Saint-Marceau ou de la Barrière Saint-Marc : venus seuls, bien souvent avec le projet de retourner au pays quelques années plus tard, les hommes s’y entassent, pour le plus grand profit des marchands de sommeil.

Les liens avec les Français sont extrêmement ténus. « À Orléans, il y a eu deux associations qui sont allées vers eux : Accueil et promotion et l’Association de soutien aux travailleurs immigrés. Elles ont d’abord dispensé des cours d’alphabétisation : Accueil et promotion a ouvert une trentaine de cours un peu partout dans le Loiret. »

Dans un second temps, des liens s’établiront par le biais des syndicats : en 1972, la fonderie Sifa vivra ainsi une grève pour la première fois initiée par les travailleurs immigrés.

La crise économique des années 1970

Reste que les occasions de se croiser sont si rares que la très grande majorité des Orléanais ignore tout de ces hommes qui œuvrent à édifier les structures qui propulseront leur pays dans une nouvelle ère. Ce sont les chocs pétroliers de la première moitié de la décennie 1970 qui feront évoluer la configuration. L’économie ralentit, les contrats de travail ne sont plus renouvelés, les menaces d’expulsion planent : c’est sur le plan juridique que les associations s’efforcent désormais d’apporter de l’aide.

La crise du logement commence, au reste, à enfin se résorber : deux foyers, l’un à la Mouchetière, à Saint-Jean-de-la-Ruelle, l’autre à l’île de Corse, hébergent leurs premiers locataires. D’autres travailleurs font venir leur famille : c’est le temps du regroupement familial, qui très souvent va de pair avec l’emménagement dans les « grands ensembles ». Le temps de l’invisibilité est cette fois-ci révolu.

1972 signe aussi l’entrée en scène, bien qu’encore discrète, du Front national. Le chômage menace, le climat social se tend. En 1975, à Malesherbes, en pleine nuit, une fusillade éclate tout près d’un bâtiment où sont hébergés une dizaine de travailleurs : on compte un mort et un blessé grave. En 1977, c’est à Gien qu’un père de famille maghrébin est assassiné.

À lire pour se souvenir de ce que la France doit à la main-d’œuvre immigrée !

Pratique. L’homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les Trente Glorieuses. Éditions Corsaire, collection Regain de lecture. 18 €.

Sylvie BLANCHET


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La Republique du Centre : Régis Guyotat présente L'Homme au passe-montagne

 

Article de Sylvie Blanchet.

La Rép 24/06/2024

 


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Yohann Desplat ActurOrléans.fr : Ex-journaliste au Monde, Régis Guyotat vient présenter son nouveau livre à la Librairie des Temps Modernes

Régis Guyotat viendra y présenter et dédicacer « L’Homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les trente glorieuses », ce samedi 22 juin 2024 à partir de 17 heures.

Ce n’est pas tout à fait un hasard si l’ouvrage est sorti le 3 juin 2024, soit quelques jours avant les élections européennes. Il est même parfaitement ancré dans l’actualité.

« L’extrême-droite, c’est-à-dire, ceux qui font de l’étranger la source de tous les maux, auxquels s’ajoutent les nostalgiques de Vichy ou de l’Algérie française et de l’OAS, est en passe de gouverner la France », peut-on lire dans un communiqué de presse de l’éditeur Corsaire.

Le livre en question ? « L’Homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les trente glorieuses », signé Régis Guyotat, ancien journaliste au Monde et producteur à France Culture, qu’il viendra présenter et dédicacer ce samedi 22 juin 2024 à la Librairie Nouvelle d’Orléans (Loiret) à partir de 17 heures.

Ces étrangers qui ont reconstruit la France

Auteur de plusieurs livres de reportage, il viendra en tant que voisin puisqu’il réside à Orléans depuis 1967.

Dans ce nouvel ouvrage, Régis Guyotat raconte comment les étrangers ont participé à la reconstruction de la France et notamment de la cité johannique après la Seconde Guerre mondiale.

Entre 1958 et 1968, ils étaient environ deux millions arrivés en France. Dans le Loiret, ils sont estimés de vingt-cinq à trente mille. La plupart ont été recrutés par l’Office national d’immigration (ONI) au Portugal et dans le Maghreb. Beaucoup viennent de l’Algérie, qui a conquis son indépendance en 1962.

« Livrés aux travaux les plus pénibles, logés dans des conditions indignes, exposés au racisme, ces hommes venus d’ailleurs, lorsque la crise pétrolière en 1973 a fait réapparaitre le chômage, sont devenus la cible des gouvernements de droite de l’époque et de l’extrême droite naissante de Jean-Marie Le Pen, et soi-disant la cause des problèmes de la société française », écrit Corsaire.

Rencontre samedi 22 juin 2024 à la Librairie Nouvelle d’Orléans, à partir de 17 heures.

« L’Homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les trente glorieuses ». Aux éditions Corsaire. 192 pages. 18 €.


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GUYOTAT Régis
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Régis Guyotat sur MagCentre : « On parle de l'immigration mais jamais des immigrés ! »
Être immigré à Orléans durant les “Trente Glorieuses”. C’est le sous titre de l’ouvrage du journaliste orléanais Régis Guyotat L’Homme au passe-montagne. Un livre dans lequel il raconte l’arrivée et le parcours de vie compliqué de ces migrants, dans le Loiret. Une thématique plus que jamais d’actualité.
Régis Guyotat
Évidemment, Régis Guyotat, ancien correspondant du journal Le Monde pour notre région ne pouvait pas prévoir que son livre sortirait en pleine confusion politique avec le RN aux portes du pouvoir. Mais cette coïncidence renforce la pertinence de son travail. Car si le thème de l’immigration agite nos campagnes électorales depuis des décennies, le parcours singulier et difficile de ces étrangers venus dans les années 60 et 70, rappelons-le, la plupart du temps à la demande de la France, lui, est très peu raconté. Car le but visé alors est d’obtenir une main-d’oeuvre bon marché et docile.
S.D : Régis Guyotat, pourquoi ce titre L’Homme au passe-montagne ?
Régis Guyotat : J’ai choisi ce titre parce que dans les années 60 à 80, il faisait encore froid chez nous et que le couvre-chef des hommes était le passe-montagne. Sa fonction était double. Il servait de casquette l’été tandis que la version cagoule permettait d’affronter les frimas.
Est-ce aussi une façon de montrer l’immigré en tant que personne car votre livre veut être une histoire non pas chiffrée mais humaine de l’immigration ?
Oui, je tiens à cette qualification parce que la plupart des ouvrages publiés actuellement sur ce thème sont rédigés à base de statistiques. Or, les immigrés ne sont pas des statistiques. Ce sont avant tout des êtres humains pour lesquels l’immigration est une épreuve très souvent douloureuse. Car il y a plusieurs raisons à l’exil. Évidemment pour des raisons politiques. C’est aussi parce qu’il n’y a pas de travail dans le pays d’origine et qu’il faut bien nourrir sa famille. Mais également parce que la guerre n’est pas loin.
Ou parce que l’on vous fait venir…
Oui, même si l’on ne peut pas parler d’immigration forcée. Dans les années 60 et 70, on avait besoin de personnes pour reconstruire la France. Et l’État français est allé les chercher là où il savait trouver une main-d’oeuvre moins exigeante que la nôtre et bon marché. Ainsi dans les décennies 50 et 60, deux millions d’étrangers sont venus en France, essentiellement des Portugais, des Marocains et des Algériens. On préférait même qu’ils ne parlent pas français !
Dans l’agglomération orléanaise, ce sont 20 à 30000 migrants qui sont ainsi arrivés. Pour construire le nouveau quartier d’Orléans-la-Source, pour effectuer les travaux pénibles dans les usines notamment à la fonderie La Sifa (fermée en février 2023, NDLR) et enfin pour travailler chez les maraîchers.
Et l’on apprend grâce à vous que les employeurs sont tenus de loger ces migrants
Oui, mais ils le font plus ou moins bien et parfois pas du tout. Ce qui ne les empêchent nullement de percevoir un loyer même pour des logements indignes. Ces migrants étaient aussi bien sûr la proie des marchands de sommeil, notamment dans le centre-ville d’Orléans où beaucoup de maisons et d’immeubles étaient encore insalubres.
Ce qui vous fait dire que les “Trente Glorieuses” ne l’ont pas été pour tout le monde…
Oui par ce qu’en fait il n’y a jamais eu de véritable politique d’accueil de la France vis-à-vis de ces migrants. On a toujours considéré que l’intégration se ferait par l’école. Or, ce sont des adultes qui arrivent. Les choses ont commencé à changer lors du regroupement familial.
Des citoyens ont-ils toutefois tendu la main à ces migrants ?
Oui, à Orléans par exemple. Très vite des personnes plutôt de gauche se sont émues des conditions de vie de ces étrangers. Notamment dans le bidonville de l’Île-de-Corse, situé le long de la Loire à Saint-Jean-le-Blanc et qui était le plus visible. D’où la création de l’association Accueil et Promotion qui faisait de l’alphabétisation et aidait comme elle pouvait ces personnes.
Alors, si l’on fait un parallèle avec la situation actuelle, le racisme s’exprimait ouvertement ces années-là mais pas dans les urnes, pourquoi ?
En fait, l’immigration n’est pas encore un problème. Mais bien sûr ça ne va pas durer. Et à mesure que le Front National, créé en 1972, progresse, la machine politique du FN se met en route. C’est à ce moment-là que le discours totalement négatif sur l’immigration se propage dans la population. Par le biais aussi du journal d’extrême-droite Minute qui se vend à des centaines de milliers d’exemplaires et fait déjà des dégâts électoraux considérables. Ce à quoi il faut ajouter que depuis les années 70 chaque gouvernement, de droite comme de gauche fabrique sa propre loi anti-immigration.
L’immigration reste selon vous le vrai fonds de commerce du RN ?
Oui. C’est son ADN avec la haine de l’autre et le rejet de l’étranger qui se déclinent avec la préférence nationale. Cela reste son carburant même si le RN le met moins en avant aujourd’hui. Je ne sais pas si l’on peut faire un parallèle entre les années 30 et aujourd’hui. On a coutume de dire que l’histoire ne se répète jamais mais là elle bégaye.
 

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La véritable histoire de l’immigration à Orléans durant les 30 glorieuses

« L’Homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les trente glorieuses » C’est le titre du livre de l’Orléanais, Régis Guyotat, ancien journaliste du Monde. Un ouvrage qui sort et ce n’est pas un hasard à la veille des élections européennes de ce 9 juin 2024. Comme l’indique son éditeur Gilbert Trompas dans un communiqué de presse : « Une fois de plus l’immigration est au cœur des élections européennes. Le thème est inépuisable, et pas seulement au niveau des politiques intérieures des états. Obsessionnel dans les partis d’extrême-droite, le rejet de l’étranger a gagné la plupart des pays européens, contaminant de nouvelles couches sociales. »

Pourtant rappelle le communiqué, « les “Trente Glorieuses” ne le furent pas pour tout le monde, en particulier pour ces hommes, simplement désireux d’une vie meilleure, qui ont participé à la reconstruction de la France. »
 

Régis Guyotat présentera et dédicacera son livre ce samedi 22 juin à 17h à la librairie Les Temps Modernes d’Orléans. 

L’homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les “Trente Glorieuses est publié aux éditions Corsaire dans la collection Regain de lecture. 18 euros.


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GUYOTAT Régis
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Jacques Cotrez commente "L’Année des demoiselles"

C’est avec plaisir que nous retrouvons le jeune Silvère cinq ans plus tard.
« L’année des demoiselles » fait suite à « La Table d’ardoise », romans d’apprentissage qui nous content la jeunesse d’un jeune solognot au Domaine de La Rougellerie où son père, Edgard, occupe la profession de garde-régisseur.
Nous sommes en 1964 et notre héros entame sa quinzième année. Une année bien mouvementée, de nombreux événements, souvent tragiques pimentent le récit de ce deuxième tome.
Cela commence bien mal, puisqu’en février, Silvère perd sa maman adorée, Lucienne, et devra se relever grâce à la gentillesse et la bienveillance de tout le personnel du Domaine et de son papa, qui malgré la charge de travail, veille tendrement sur lui.
Dans un premier temps, il se replie sur lui-même, aménage sa chambre dans les combles des communs et confie ses sombres pensées et ses secrets au portrait de sa maman. Puis avec le printemps, il prend conscience du retour à la vie en observant les verts tendres de la végétation renaissante et le ballet des demoiselles, ces jolies libellules bleues. La nature ne meurt, elle, jamais et il doit en être pareillement pour la nature humaine.
Puis il y a les autres demoiselles, Jacqueline, la fille du fermier, sensiblement du même âge que Silvère, et Gwenllawouen, une jeune fille de vingt ans, débarquée quelque mois plus tôt de sa Bretagne natale, toutes deux employées comme domestiques au château. Après leurs journées detravail au service de Monsieur et Madame ou pendant leurs moments de liberté, elles retrouventSilvère pour écouter Salut les Copains à la radio où en soirée les programmes de la télé.
La canicule sévira cet été-là, néanmoins, les distractions seront nombreuses. L’arrivée d’un camp de scouts sur l’exploitation permettra à notre jeune homme de participer aux activités et de découvrir la camaraderie. La période estivale sera ponctuée, également, des activités du Domaine, grande chasse, battage, sans oublier aux alentours les fêtes traditionnelles des villages. De quoi reprendre goût à la vie, mais la disparition d’un scout et le décès d’un participant à la grande battue vont vite plomber
cette belle euphorie.
Quarante ans plus tard, un épilogue inattendu nous apporte la réponse à ces malheureux faits divers. La lecture de ces deux tomes, particulièrement pour les gens de ma génération, s’avère savoureuse. Il se dégage des notes, de sérénité dans la description de la nature omniprésente, de nostalgie, au gré des paragraphes ponctués des refrains de chansons de l’époque. Du roman d’apprentissage initial,
Yves Porthier-Rhétoré nous entraine, finalement, dans un habile roman policier. Cerise sur le gâteau, à la fin de cet ouvrage nous avons droit à un bonus, une étude sur les programmations télévisuelles balbutiantes de l’année : La TV de 1964 à travers Télé 7 jours.

Souvenirs, souvenirs….
Vous les copains, je n’vous oublierai jamais

Toute la vie, nous s’rons toujours des amis
[ …..]
Si un jour, nous sommes séparés
Nous, on sait que note cœur ne changera jamais
[…..]

 


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Roger BARRETTE élevé au grade de chevalier de l’Ordre national du Mérite
Roger BarretteRoger Barrette
 

DE GAULLE ET LA RÉVOLUTION TRANQUILLE, Vive le Québec libre ! - Roger BARRETTE DE GAULLE ET LA RÉVOLUTION TRANQUILLE, Vive le Québec libre ! - Roger BARRETTE
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BARRETTE Roger
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OUEST FRANCE : Un livre de Charles de Gaulle

Ouest France 31/01/2024


DÉCOUVRIR, CONNAÎTRE DE GAULLE - Alain KERHERVÉ, Gérard QUÉRÉ DÉCOUVRIR, CONNAÎTRE DE GAULLE - Alain KERHERVÉ, Gérard QUÉRÉ
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Alain Kerhervé/Gérard Quéré
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