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Par Administrateur réseau le mercredi 18 décembre 2024, 11:34 - C'est dans le journal ...
Sophie DESCHAMPS/Georges JOUMAS
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Par Administrateur réseau le vendredi 15 novembre 2024, 22:55 - C'est dans le journal ...
DEVINANT-ROMERO Michelle
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Par Administrateur réseau le jeudi 14 novembre 2024, 14:59 - C'est dans le journal ...
À Orléans, Les Amis de Michèle Desbordes invitent une autre Michèle à parler de son œuvre
"En cherchant dans le legs de Michèle et Jacques Desbordes à la médiathèque d’Orléans, j’ai trouvé de nouveaux points d’accroche sur un épisode de sa vie dont Michèle Desbordes ne parlait jamais… ", explique Michelle Devinant. Et l’auteure de commencer ainsi son récit :
"Il me faut parler de vous […]. De ce moment de votre vie que vous nommez d’un seul mot à satiété. Exil. De ce qu’il fut fondateur de votre vie de femme libre, d’écrivaine. De cette terre, la Guadeloupe, sur laquelle vous avez séjourné presque huit ans de 1986 à 1993".
Après la Guadeloupe, Michèle Desbordes a trouvé refuge à Baule, où elle a mis fin à ses jours. (Extrait du film "Michèle Desbordes pour mémoire" de Jacques Mény).
© Jacques Mény
Michelle Devinant (Auteure orléanaise)
Plus qu’un fil, Michelle Devinant déroule une véritable pelote sur le travail que Michèle Desbordes a développé là-bas : "elle a participé à une vraie politique de la lecture, notamment envers les enfants, contribué à mettre en place la médiathèque Caraïbe sur un territoire où, jusqu’alors, il n’y avait que de petites bibliothèques tenues par des bénévoles. Mais surtout, reprend Michelle Devinant, elle a organisé des rencontres avec des écrivains exceptionnels lors de séances intitulées “Les livres de ma vie”. Des rencontres d’une grande richesse intellectuelle dont elle n’a pu ressortir indemne et qui ont sans conteste forgé son futur travail d’écrivaine", assure Michelle Devinant.
Un récit comme une enquête
Ces trouvailles ont permis à Michelle Devinant une lecture nouvelle de l’œuvre de Michèle Desbordes, qu’elle se devait de partager : "Celle que l’on reliait toujours à la région Centre et à la Loire avait forgé son œuvre là-bas". Et Michelle Devinant de citer L’Habituée, La Demande ou encore Les Petites Terres qui évoquent, sans les nommer, "cette falaise guadeloupéenne ou encore cette violence des éléments qui lui convenaient tant".
DEVINANT-ROMERO Michelle
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Par Administrateur réseau le samedi 21 septembre 2024, 09:20 - C'est dans le journal ...
Le Loiret poursuit ses efforts pour faire connaître ses célébrités. Ainsi La route des illustres initiée par Tourisme Loiret a fait étape ce samedi 21 septembre 2024 à Donnery.
Deux plaques ont été dévoilées sur le mur extérieur des Charmettes. Une belle propriété où ont habité successivement l’écrivain Pierre-Alexis Ponson du Terrail (1829-1871) auteur de Rocambole et l’aviatrice Adrienne Bolland (1895-1975) première femme à traverser la cordillère des Andes en 1921.
Dévoilement des plaques de Ponson du Terrail et d’Adrienne Bolland à Donnery le 21 septembre 2024. En présence du maire Daniel Chaufton, de la vice-présidente du Loiret Florence Galzin et de Nicole Sicot, nièce d’Adrienne Bolland. Photo SD
JOUMAS Georges
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Par Administrateur réseau le lundi 15 juillet 2024, 09:23 - C'est dans le journal ...
Durant les Trente Glorieuses, les besoins de main-d’œuvre sont tels que des recruteurs écument les campagnes du Maghreb, accordant leur préférence aux non francophones, dont ils estiment qu’ils seront « plus dociles ». Le flux concerne aussi de très nombreux Portugais qui fuient tant la misère que la dictature.
Ancien journaliste du , Régis Guyotat a aussi pris une part active aux cours d’alphabétisation dispensés par l’association Accueil et Promotion. © Droits réservés
Le logement, un problème majeur
Entre 1950 et 1960, deux millions de travailleurs immigrés arrivent ainsi en France, contrat de travail en main : soit, estime Régis Guyotat, ancien journaliste au Monde et auteur de L’homme au passe-montagne , plus de 25.000 personnes dans le Loiret.
Paradoxe : le flux de ces travailleurs, les uns employés dans le bâtiment ou les travaux publics, les autres dans l’industrie ou le maraîchage, demeure imperceptible dans l’espace public : « On les voyait très rarement dans le centre-ville. Parfois on les croisait près des bords de Loire : ils venaient au marché des halles. »
Le logement, déjà bien difficile d’accès pour les Français, l’est encore plus pour les étrangers. À eux donc « les baraques », dont celles de l’île de Corse ou de la place Saint-Charles, au sud la Loire. À eux aussi les très sommaires et très surveillés Algeco mis à disposition sur le site de Concyr, à Saint-Cyr-en-Val, par les entreprises de travaux publics qui construisent le quartier de La Source. À eux encore les sordides meublés de la Charpenterie, de Saint-Marceau ou de la Barrière Saint-Marc : venus seuls, bien souvent avec le projet de retourner au pays quelques années plus tard, les hommes s’y entassent, pour le plus grand profit des marchands de sommeil.
Les liens avec les Français sont extrêmement ténus. « À Orléans, il y a eu deux associations qui sont allées vers eux : Accueil et promotion et l’Association de soutien aux travailleurs immigrés. Elles ont d’abord dispensé des cours d’alphabétisation : Accueil et promotion a ouvert une trentaine de cours un peu partout dans le Loiret. »
Dans un second temps, des liens s’établiront par le biais des syndicats : en 1972, la fonderie Sifa vivra ainsi une grève pour la première fois initiée par les travailleurs immigrés.
La crise économique des années 1970
Reste que les occasions de se croiser sont si rares que la très grande majorité des Orléanais ignore tout de ces hommes qui œuvrent à édifier les structures qui propulseront leur pays dans une nouvelle ère. Ce sont les chocs pétroliers de la première moitié de la décennie 1970 qui feront évoluer la configuration. L’économie ralentit, les contrats de travail ne sont plus renouvelés, les menaces d’expulsion planent : c’est sur le plan juridique que les associations s’efforcent désormais d’apporter de l’aide.
La crise du logement commence, au reste, à enfin se résorber : deux foyers, l’un à la Mouchetière, à Saint-Jean-de-la-Ruelle, l’autre à l’île de Corse, hébergent leurs premiers locataires. D’autres travailleurs font venir leur famille : c’est le temps du regroupement familial, qui très souvent va de pair avec l’emménagement dans les « grands ensembles ». Le temps de l’invisibilité est cette fois-ci révolu.
1972 signe aussi l’entrée en scène, bien qu’encore discrète, du Front national. Le chômage menace, le climat social se tend. En 1975, à Malesherbes, en pleine nuit, une fusillade éclate tout près d’un bâtiment où sont hébergés une dizaine de travailleurs : on compte un mort et un blessé grave. En 1977, c’est à Gien qu’un père de famille maghrébin est assassiné.
À lire pour se souvenir de ce que la France doit à la main-d’œuvre immigrée !
Pratique. L’homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les Trente Glorieuses. Éditions Corsaire, collection Regain de lecture. 18 €.
Sylvie BLANCHET
Par Administrateur réseau le lundi 24 juin 2024, 08:19 - C'est dans le journal ...
Article de Sylvie Blanchet.
Par Administrateur réseau le samedi 22 juin 2024, 13:57 - C'est dans le journal ...
Régis Guyotat viendra y présenter et dédicacer « L’Homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les trente glorieuses », ce samedi 22 juin 2024 à partir de 17 heures.
Ce n’est pas tout à fait un hasard si l’ouvrage est sorti le 3 juin 2024, soit quelques jours avant les élections européennes. Il est même parfaitement ancré dans l’actualité.
« L’extrême-droite, c’est-à-dire, ceux qui font de l’étranger la source de tous les maux, auxquels s’ajoutent les nostalgiques de Vichy ou de l’Algérie française et de l’OAS, est en passe de gouverner la France », peut-on lire dans un communiqué de presse de l’éditeur Corsaire.
Le livre en question ? « L’Homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les trente glorieuses », signé Régis Guyotat, ancien journaliste au Monde et producteur à France Culture, qu’il viendra présenter et dédicacer ce samedi 22 juin 2024 à la Librairie Nouvelle d’Orléans (Loiret) à partir de 17 heures.
Ces étrangers qui ont reconstruit la France
Auteur de plusieurs livres de reportage, il viendra en tant que voisin puisqu’il réside à Orléans depuis 1967.
Dans ce nouvel ouvrage, Régis Guyotat raconte comment les étrangers ont participé à la reconstruction de la France et notamment de la cité johannique après la Seconde Guerre mondiale.
Entre 1958 et 1968, ils étaient environ deux millions arrivés en France. Dans le Loiret, ils sont estimés de vingt-cinq à trente mille. La plupart ont été recrutés par l’Office national d’immigration (ONI) au Portugal et dans le Maghreb. Beaucoup viennent de l’Algérie, qui a conquis son indépendance en 1962.
« Livrés aux travaux les plus pénibles, logés dans des conditions indignes, exposés au racisme, ces hommes venus d’ailleurs, lorsque la crise pétrolière en 1973 a fait réapparaitre le chômage, sont devenus la cible des gouvernements de droite de l’époque et de l’extrême droite naissante de Jean-Marie Le Pen, et soi-disant la cause des problèmes de la société française », écrit Corsaire.
Rencontre samedi 22 juin 2024 à la Librairie Nouvelle d’Orléans, à partir de 17 heures.
« L’Homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les trente glorieuses ». Aux éditions Corsaire. 192 pages. 18 €.
Par Administrateur réseau le mardi 18 juin 2024, 13:09 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le jeudi 6 juin 2024, 19:42 - C'est dans le journal ...
« L’Homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les trente glorieuses » C’est le titre du livre de l’Orléanais, Régis Guyotat, ancien journaliste du Monde. Un ouvrage qui sort et ce n’est pas un hasard à la veille des élections européennes de ce 9 juin 2024. Comme l’indique son éditeur Gilbert Trompas dans un communiqué de presse : « Une fois de plus l’immigration est au cœur des élections européennes. Le thème est inépuisable, et pas seulement au niveau des politiques intérieures des états. Obsessionnel dans les partis d’extrême-droite, le rejet de l’étranger a gagné la plupart des pays européens, contaminant de nouvelles couches sociales. »
Pourtant rappelle le communiqué, « les “Trente Glorieuses” ne le furent pas pour tout le monde, en particulier pour ces hommes, simplement désireux d’une vie meilleure, qui ont participé à la reconstruction de la France. »
Régis Guyotat présentera et dédicacera son livre ce samedi 22 juin à 17h à la librairie Les Temps Modernes d’Orléans.
L’homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les “Trente Glorieuses est publié aux éditions Corsaire dans la collection Regain de lecture. 18 euros.
Par Administrateur réseau le dimanche 24 mars 2024, 16:51 - C'est dans le journal ...
C’est avec plaisir que nous retrouvons le jeune Silvère cinq ans plus tard.
« L’année des demoiselles » fait suite à « La Table d’ardoise », romans d’apprentissage qui nous content la jeunesse d’un jeune solognot au Domaine de La Rougellerie où son père, Edgard, occupe la profession de garde-régisseur.
Nous sommes en 1964 et notre héros entame sa quinzième année. Une année bien mouvementée, de nombreux événements, souvent tragiques pimentent le récit de ce deuxième tome.
Cela commence bien mal, puisqu’en février, Silvère perd sa maman adorée, Lucienne, et devra se relever grâce à la gentillesse et la bienveillance de tout le personnel du Domaine et de son papa, qui malgré la charge de travail, veille tendrement sur lui.
Dans un premier temps, il se replie sur lui-même, aménage sa chambre dans les combles des communs et confie ses sombres pensées et ses secrets au portrait de sa maman. Puis avec le printemps, il prend conscience du retour à la vie en observant les verts tendres de la végétation renaissante et le ballet des demoiselles, ces jolies libellules bleues. La nature ne meurt, elle, jamais et il doit en être pareillement pour la nature humaine.
Puis il y a les autres demoiselles, Jacqueline, la fille du fermier, sensiblement du même âge que Silvère, et Gwenllawouen, une jeune fille de vingt ans, débarquée quelque mois plus tôt de sa Bretagne natale, toutes deux employées comme domestiques au château. Après leurs journées detravail au service de Monsieur et Madame ou pendant leurs moments de liberté, elles retrouventSilvère pour écouter Salut les Copains à la radio où en soirée les programmes de la télé.
La canicule sévira cet été-là, néanmoins, les distractions seront nombreuses. L’arrivée d’un camp de scouts sur l’exploitation permettra à notre jeune homme de participer aux activités et de découvrir la camaraderie. La période estivale sera ponctuée, également, des activités du Domaine, grande chasse, battage, sans oublier aux alentours les fêtes traditionnelles des villages. De quoi reprendre goût à la vie, mais la disparition d’un scout et le décès d’un participant à la grande battue vont vite plomber
cette belle euphorie.
Quarante ans plus tard, un épilogue inattendu nous apporte la réponse à ces malheureux faits divers. La lecture de ces deux tomes, particulièrement pour les gens de ma génération, s’avère savoureuse. Il se dégage des notes, de sérénité dans la description de la nature omniprésente, de nostalgie, au gré des paragraphes ponctués des refrains de chansons de l’époque. Du roman d’apprentissage initial,
Yves Porthier-Rhétoré nous entraine, finalement, dans un habile roman policier. Cerise sur le gâteau, à la fin de cet ouvrage nous avons droit à un bonus, une étude sur les programmations télévisuelles balbutiantes de l’année : La TV de 1964 à travers Télé 7 jours.
Souvenirs, souvenirs….
Vous les copains, je n’vous oublierai jamais
Toute la vie, nous s’rons toujours des amis
[ …..]
Si un jour, nous sommes séparés
Nous, on sait que note cœur ne changera jamais
[…..]
Par Administrateur réseau le mercredi 13 mars 2024, 21:33 - C'est dans le journal ...
BARRETTE Roger
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Par Administrateur réseau le mercredi 31 janvier 2024, 13:35 - C'est dans le journal ...
Alain Kerhervé/Gérard Quéré
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Par Administrateur réseau le vendredi 18 août 2023, 20:00 - C'est dans le journal ...
Sophie DESCHAMPS/Georges JOUMAS
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Par Administrateur réseau le mercredi 7 juin 2023, 17:57 - C'est dans le journal ...
Comme le rappelle dans sa préface Arnaud Teyssier, président du Conseil Scientifique de la Fondation Charles de Gaulle, le connétable mélancolique, à la suite de l’échec de son référendum en 1969 et sa démission, ne cède pourtant pas à la défaite. En plongeant dans le séjour irlandais du général avant de regagner Colombey où il décèdera le 9 novembre 1970, Pierre Joannon offre une face méconnue du plus grand français du XXe siècle. L’intime rattrape l’héritage politique et public car après tout l’imaginaire français « n’aime jamais mieux ses grands hommes que dans le dépouillement de l’infortune et l’éloignement de l’exil. »1 .
Par Administrateur réseau le vendredi 26 mai 2023, 22:58 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le samedi 8 avril 2023, 19:41 - C'est dans le journal ...
Maybe Charles De Gaulle was right in the 1960s to twice veto British membership of the then EEC, economics professor John O’Hagan mused in an article for The Irish Times during the Brexit debate. President Emmanuel Macron, a great admirer of de Gaulle, as good as echoed the view. Britain, in de Gaulle’s view, was too insular, pro-American and non-European in outlook – essentially, as some might say of a country that never really believed in the project, “not club material”.
It was a perspective Pierre Joannon – historian, Hibernophile and Irish honorary consul – returned to last Friday at a wide-ranging seminar in Iveagh House, Dublin, to celebrate Franco-Irish relations as part of the Department of Foreign Affairs’ own celebration of 50 years of EU membership.
Just as the Belfast Agreement was said to be “Sunningdale for slow learners”, Joannon suggested that for Ireland, belatedly, “Brexit creates de Gaulle’s Europe”.
The flip side of de Gaulle’s hostility to British membership and the Anglo-Saxon political culture he despised was his warm welcome for Irish aspirations to membership, an impossibility while the country’s biggest trading partner remained outside. It was an affection fed by his admiration for de Valera.
William Fay, Irish ambassador to France, wrote back to HQ about a de Gaulle meeting in 1960, well before the famous “Non”, recording the French president’s view of “‘one obstacle to the building of Europe which had hitherto proved insuperable; that obstacle was named England”. Au contraire, he spoke of Ireland’s apparent affinity to “Latin Europe”, Fay wrote, in sharing “not merely the Faith but the psychological reactions of Latin peoples”.
[ ‘The fabulous twins’ – Lara Marlowe on de Gaulle and de Valera ]
When another Irish ambassador, Thomas Commins, met de Gaulle in 1966, he found him similarly positive about Ireland, insisting that no problems existed between the two countries, albeit more could be done in terms of practical co-operation. France would not stand in Ireland’s way. Indeed, de Gaulle appeared delighted, former aide and biographer Alain Peyrefitte observed, to provoke the UK by welcoming Ireland in. His toast at a formal dinner in Ireland in 1969 brushed aside diplomatic niceties: “Je bois à l’Irlande; à l’Irlande toute entière.”
Peyrefitte described a conversation in 1963 with the general about Ireland: “The Irish constitute a real nation, a true fatherland. They remained faithful to themselves, to their culture, to their religion, to their personality. They can be a counterweight to England, so great is their dislike towards their neighbour.
“They know what it is to have been a satellite and to have ceased to be so by the sheer strength of their will, even if it meant one fighting against 20.”
Historian Jonathan Fenby wrote of de Gaulle that “from his 20s, he had no doubt about his place in history, referring to himself in the third person and carefully crafting his identification with the nation ... His romantic idea of France was tempered by extreme realism founded in his belief in the fundamental importance of the nation state, with history and geography prevailing over ideology.” Familiar? Little wonder the strong mutual affinity with a de Valera cut from the same cloth. The French journalist Jean Lacouture called them “the fabulous twins”.
France remains the relationship in Europe most valued, closest, and most assiduously cultivated by Irish diplomacy
“They looked alike,” Joannon has written. “The same great height. Both had very poor eyesight and the same careful gestures. By the time they met, both had made history and exited history. There was a kind of symmetry between them. Both were born in the 19th century and believed in their own destiny. De Gaulle was a soldier in the first World War; Dev was the last commander of the Easter Rising to lay down arms before the British. They were imprisoned and tried to escape, then came to power because they’d fought for liberation. Both were traditionalists and practising Catholics who revolutionised their countries.”
Yet, well beyond that interpersonal relationship, France remained, and remains, the relationship in Europe most valued, closest, and most assiduously cultivated by Irish diplomacy. Early in the Brexit negotiations Macron met taoiseach Leo Varadkar at the Elysée palace and said, very much in that de Gaulle spirit, he would “never abandon Ireland or the Irish people, no matter what”. And, remarkably, during that painful divorce process, like other member states with as much at stake, he never did.
And yet, if de Gaulle’s view of British unclubability may seem like clairvoyance, the increasingly politically and economically integrated EU we now inhabit is a far cry from “de Gaulle’s Europe”. Or indeed, one suspects, de Valera’s. Both France, Gaullist Macron included, and Ireland have moved on far from de Gaulle’s instinctive intergovernmentalist vision and see the increasing pooling of sovereignty as enhancing not diminishing.
Brexit, the loss of the great obstacle to integration, opens up that possibility.
Par Administrateur réseau le lundi 27 mars 2023, 12:07 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le lundi 20 mars 2023, 17:01 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le mercredi 1 mars 2023, 16:52 - C'est dans le journal ...
Par Administrateur réseau le mardi 21 février 2023, 12:20 - C'est dans le journal ...
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