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C'est dans le journal ...

lundi 15 juillet 2024

La Republique du Centre : Histoire de la main-d’œuvre immigrée
Le journaliste orléanais raconte dans son ouvrage l’arrivée de la main-d’œuvre immigrée dans les années 1950 et 1960 puis les difficultés quand l’emploi s’est fait plus rare, après 1973.

Durant les Trente Glorieuses, les besoins de main-d’œuvre sont tels que des recruteurs écument les campagnes du Maghreb, accordant leur préférence aux non francophones, dont ils estiment qu’ils seront « plus dociles ». Le flux concerne aussi de très nombreux Portugais qui fuient tant la misère que la dictature.

Régis GuyotatAncien journaliste du , Régis Guyotat a aussi pris une part active aux cours d’alphabétisation dispensés par l’association Accueil et Promotion. © Droits réservés

Le logement, un problème majeur

Entre 1950 et 1960, deux millions de travailleurs immigrés arrivent ainsi en France, contrat de travail en main : soit, estime Régis Guyotat, ancien journaliste au Monde et auteur de L’homme au passe-montagne , plus de 25.000 personnes dans le Loiret.

Paradoxe : le flux de ces travailleurs, les uns employés dans le bâtiment ou les travaux publics, les autres dans l’industrie ou le maraîchage, demeure imperceptible dans l’espace public : « On les voyait très rarement dans le centre-ville. Parfois on les croisait près des bords de Loire : ils venaient au marché des halles. »

Le logement, déjà bien difficile d’accès pour les Français, l’est encore plus pour les étrangers. À eux donc « les baraques », dont celles de l’île de Corse ou de la place Saint-Charles, au sud la Loire. À eux aussi les très sommaires et très surveillés Algeco mis à disposition sur le site de Concyr, à Saint-Cyr-en-Val, par les entreprises de travaux publics qui construisent le quartier de La Source. À eux encore les sordides meublés de la Charpenterie, de Saint-Marceau ou de la Barrière Saint-Marc : venus seuls, bien souvent avec le projet de retourner au pays quelques années plus tard, les hommes s’y entassent, pour le plus grand profit des marchands de sommeil.

Les liens avec les Français sont extrêmement ténus. « À Orléans, il y a eu deux associations qui sont allées vers eux : Accueil et promotion et l’Association de soutien aux travailleurs immigrés. Elles ont d’abord dispensé des cours d’alphabétisation : Accueil et promotion a ouvert une trentaine de cours un peu partout dans le Loiret. »

Dans un second temps, des liens s’établiront par le biais des syndicats : en 1972, la fonderie Sifa vivra ainsi une grève pour la première fois initiée par les travailleurs immigrés.

La crise économique des années 1970

Reste que les occasions de se croiser sont si rares que la très grande majorité des Orléanais ignore tout de ces hommes qui œuvrent à édifier les structures qui propulseront leur pays dans une nouvelle ère. Ce sont les chocs pétroliers de la première moitié de la décennie 1970 qui feront évoluer la configuration. L’économie ralentit, les contrats de travail ne sont plus renouvelés, les menaces d’expulsion planent : c’est sur le plan juridique que les associations s’efforcent désormais d’apporter de l’aide.

La crise du logement commence, au reste, à enfin se résorber : deux foyers, l’un à la Mouchetière, à Saint-Jean-de-la-Ruelle, l’autre à l’île de Corse, hébergent leurs premiers locataires. D’autres travailleurs font venir leur famille : c’est le temps du regroupement familial, qui très souvent va de pair avec l’emménagement dans les « grands ensembles ». Le temps de l’invisibilité est cette fois-ci révolu.

1972 signe aussi l’entrée en scène, bien qu’encore discrète, du Front national. Le chômage menace, le climat social se tend. En 1975, à Malesherbes, en pleine nuit, une fusillade éclate tout près d’un bâtiment où sont hébergés une dizaine de travailleurs : on compte un mort et un blessé grave. En 1977, c’est à Gien qu’un père de famille maghrébin est assassiné.

À lire pour se souvenir de ce que la France doit à la main-d’œuvre immigrée !

Pratique. L’homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les Trente Glorieuses. Éditions Corsaire, collection Regain de lecture. 18 €.

Sylvie BLANCHET


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GUYOTAT Régis
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lundi 24 juin 2024

La Republique du Centre : Régis Guyotat présente L'Homme au passe-montagne

 

Article de Sylvie Blanchet.

La Rép 24/06/2024

 


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GUYOTAT Régis
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samedi 22 juin 2024

Yohann Desplat ActurOrléans.fr : Ex-journaliste au Monde, Régis Guyotat vient présenter son nouveau livre à la Librairie des Temps Modernes

Régis Guyotat viendra y présenter et dédicacer « L’Homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les trente glorieuses », ce samedi 22 juin 2024 à partir de 17 heures.

Ce n’est pas tout à fait un hasard si l’ouvrage est sorti le 3 juin 2024, soit quelques jours avant les élections européennes. Il est même parfaitement ancré dans l’actualité.

« L’extrême-droite, c’est-à-dire, ceux qui font de l’étranger la source de tous les maux, auxquels s’ajoutent les nostalgiques de Vichy ou de l’Algérie française et de l’OAS, est en passe de gouverner la France », peut-on lire dans un communiqué de presse de l’éditeur Corsaire.

Le livre en question ? « L’Homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les trente glorieuses », signé Régis Guyotat, ancien journaliste au Monde et producteur à France Culture, qu’il viendra présenter et dédicacer ce samedi 22 juin 2024 à la Librairie Nouvelle d’Orléans (Loiret) à partir de 17 heures.

Ces étrangers qui ont reconstruit la France

Auteur de plusieurs livres de reportage, il viendra en tant que voisin puisqu’il réside à Orléans depuis 1967.

Dans ce nouvel ouvrage, Régis Guyotat raconte comment les étrangers ont participé à la reconstruction de la France et notamment de la cité johannique après la Seconde Guerre mondiale.

Entre 1958 et 1968, ils étaient environ deux millions arrivés en France. Dans le Loiret, ils sont estimés de vingt-cinq à trente mille. La plupart ont été recrutés par l’Office national d’immigration (ONI) au Portugal et dans le Maghreb. Beaucoup viennent de l’Algérie, qui a conquis son indépendance en 1962.

« Livrés aux travaux les plus pénibles, logés dans des conditions indignes, exposés au racisme, ces hommes venus d’ailleurs, lorsque la crise pétrolière en 1973 a fait réapparaitre le chômage, sont devenus la cible des gouvernements de droite de l’époque et de l’extrême droite naissante de Jean-Marie Le Pen, et soi-disant la cause des problèmes de la société française », écrit Corsaire.

Rencontre samedi 22 juin 2024 à la Librairie Nouvelle d’Orléans, à partir de 17 heures.

« L’Homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les trente glorieuses ». Aux éditions Corsaire. 192 pages. 18 €.


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GUYOTAT Régis
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mardi 18 juin 2024

Régis Guyotat sur MagCentre : « On parle de l'immigration mais jamais des immigrés ! »
Être immigré à Orléans durant les “Trente Glorieuses”. C’est le sous titre de l’ouvrage du journaliste orléanais Régis Guyotat L’Homme au passe-montagne. Un livre dans lequel il raconte l’arrivée et le parcours de vie compliqué de ces migrants, dans le Loiret. Une thématique plus que jamais d’actualité.
Régis Guyotat
Évidemment, Régis Guyotat, ancien correspondant du journal Le Monde pour notre région ne pouvait pas prévoir que son livre sortirait en pleine confusion politique avec le RN aux portes du pouvoir. Mais cette coïncidence renforce la pertinence de son travail. Car si le thème de l’immigration agite nos campagnes électorales depuis des décennies, le parcours singulier et difficile de ces étrangers venus dans les années 60 et 70, rappelons-le, la plupart du temps à la demande de la France, lui, est très peu raconté. Car le but visé alors est d’obtenir une main-d’oeuvre bon marché et docile.
S.D : Régis Guyotat, pourquoi ce titre L’Homme au passe-montagne ?
Régis Guyotat : J’ai choisi ce titre parce que dans les années 60 à 80, il faisait encore froid chez nous et que le couvre-chef des hommes était le passe-montagne. Sa fonction était double. Il servait de casquette l’été tandis que la version cagoule permettait d’affronter les frimas.
Est-ce aussi une façon de montrer l’immigré en tant que personne car votre livre veut être une histoire non pas chiffrée mais humaine de l’immigration ?
Oui, je tiens à cette qualification parce que la plupart des ouvrages publiés actuellement sur ce thème sont rédigés à base de statistiques. Or, les immigrés ne sont pas des statistiques. Ce sont avant tout des êtres humains pour lesquels l’immigration est une épreuve très souvent douloureuse. Car il y a plusieurs raisons à l’exil. Évidemment pour des raisons politiques. C’est aussi parce qu’il n’y a pas de travail dans le pays d’origine et qu’il faut bien nourrir sa famille. Mais également parce que la guerre n’est pas loin.
Ou parce que l’on vous fait venir…
Oui, même si l’on ne peut pas parler d’immigration forcée. Dans les années 60 et 70, on avait besoin de personnes pour reconstruire la France. Et l’État français est allé les chercher là où il savait trouver une main-d’oeuvre moins exigeante que la nôtre et bon marché. Ainsi dans les décennies 50 et 60, deux millions d’étrangers sont venus en France, essentiellement des Portugais, des Marocains et des Algériens. On préférait même qu’ils ne parlent pas français !
Dans l’agglomération orléanaise, ce sont 20 à 30000 migrants qui sont ainsi arrivés. Pour construire le nouveau quartier d’Orléans-la-Source, pour effectuer les travaux pénibles dans les usines notamment à la fonderie La Sifa (fermée en février 2023, NDLR) et enfin pour travailler chez les maraîchers.
Et l’on apprend grâce à vous que les employeurs sont tenus de loger ces migrants
Oui, mais ils le font plus ou moins bien et parfois pas du tout. Ce qui ne les empêchent nullement de percevoir un loyer même pour des logements indignes. Ces migrants étaient aussi bien sûr la proie des marchands de sommeil, notamment dans le centre-ville d’Orléans où beaucoup de maisons et d’immeubles étaient encore insalubres.
Ce qui vous fait dire que les “Trente Glorieuses” ne l’ont pas été pour tout le monde…
Oui par ce qu’en fait il n’y a jamais eu de véritable politique d’accueil de la France vis-à-vis de ces migrants. On a toujours considéré que l’intégration se ferait par l’école. Or, ce sont des adultes qui arrivent. Les choses ont commencé à changer lors du regroupement familial.
Des citoyens ont-ils toutefois tendu la main à ces migrants ?
Oui, à Orléans par exemple. Très vite des personnes plutôt de gauche se sont émues des conditions de vie de ces étrangers. Notamment dans le bidonville de l’Île-de-Corse, situé le long de la Loire à Saint-Jean-le-Blanc et qui était le plus visible. D’où la création de l’association Accueil et Promotion qui faisait de l’alphabétisation et aidait comme elle pouvait ces personnes.
Alors, si l’on fait un parallèle avec la situation actuelle, le racisme s’exprimait ouvertement ces années-là mais pas dans les urnes, pourquoi ?
En fait, l’immigration n’est pas encore un problème. Mais bien sûr ça ne va pas durer. Et à mesure que le Front National, créé en 1972, progresse, la machine politique du FN se met en route. C’est à ce moment-là que le discours totalement négatif sur l’immigration se propage dans la population. Par le biais aussi du journal d’extrême-droite Minute qui se vend à des centaines de milliers d’exemplaires et fait déjà des dégâts électoraux considérables. Ce à quoi il faut ajouter que depuis les années 70 chaque gouvernement, de droite comme de gauche fabrique sa propre loi anti-immigration.
L’immigration reste selon vous le vrai fonds de commerce du RN ?
Oui. C’est son ADN avec la haine de l’autre et le rejet de l’étranger qui se déclinent avec la préférence nationale. Cela reste son carburant même si le RN le met moins en avant aujourd’hui. Je ne sais pas si l’on peut faire un parallèle entre les années 30 et aujourd’hui. On a coutume de dire que l’histoire ne se répète jamais mais là elle bégaye.
 

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jeudi 6 juin 2024

La véritable histoire de l’immigration à Orléans durant les 30 glorieuses

« L’Homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les trente glorieuses » C’est le titre du livre de l’Orléanais, Régis Guyotat, ancien journaliste du Monde. Un ouvrage qui sort et ce n’est pas un hasard à la veille des élections européennes de ce 9 juin 2024. Comme l’indique son éditeur Gilbert Trompas dans un communiqué de presse : « Une fois de plus l’immigration est au cœur des élections européennes. Le thème est inépuisable, et pas seulement au niveau des politiques intérieures des états. Obsessionnel dans les partis d’extrême-droite, le rejet de l’étranger a gagné la plupart des pays européens, contaminant de nouvelles couches sociales. »

Pourtant rappelle le communiqué, « les “Trente Glorieuses” ne le furent pas pour tout le monde, en particulier pour ces hommes, simplement désireux d’une vie meilleure, qui ont participé à la reconstruction de la France. »
 

Régis Guyotat présentera et dédicacera son livre ce samedi 22 juin à 17h à la librairie Les Temps Modernes d’Orléans. 

L’homme au passe-montagne. Être immigré à Orléans durant les “Trente Glorieuses est publié aux éditions Corsaire dans la collection Regain de lecture. 18 euros.


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GUYOTAT Régis
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dimanche 24 mars 2024

Jacques Cotrez commente "L’Année des demoiselles"

C’est avec plaisir que nous retrouvons le jeune Silvère cinq ans plus tard.
« L’année des demoiselles » fait suite à « La Table d’ardoise », romans d’apprentissage qui nous content la jeunesse d’un jeune solognot au Domaine de La Rougellerie où son père, Edgard, occupe la profession de garde-régisseur.
Nous sommes en 1964 et notre héros entame sa quinzième année. Une année bien mouvementée, de nombreux événements, souvent tragiques pimentent le récit de ce deuxième tome.
Cela commence bien mal, puisqu’en février, Silvère perd sa maman adorée, Lucienne, et devra se relever grâce à la gentillesse et la bienveillance de tout le personnel du Domaine et de son papa, qui malgré la charge de travail, veille tendrement sur lui.
Dans un premier temps, il se replie sur lui-même, aménage sa chambre dans les combles des communs et confie ses sombres pensées et ses secrets au portrait de sa maman. Puis avec le printemps, il prend conscience du retour à la vie en observant les verts tendres de la végétation renaissante et le ballet des demoiselles, ces jolies libellules bleues. La nature ne meurt, elle, jamais et il doit en être pareillement pour la nature humaine.
Puis il y a les autres demoiselles, Jacqueline, la fille du fermier, sensiblement du même âge que Silvère, et Gwenllawouen, une jeune fille de vingt ans, débarquée quelque mois plus tôt de sa Bretagne natale, toutes deux employées comme domestiques au château. Après leurs journées detravail au service de Monsieur et Madame ou pendant leurs moments de liberté, elles retrouventSilvère pour écouter Salut les Copains à la radio où en soirée les programmes de la télé.
La canicule sévira cet été-là, néanmoins, les distractions seront nombreuses. L’arrivée d’un camp de scouts sur l’exploitation permettra à notre jeune homme de participer aux activités et de découvrir la camaraderie. La période estivale sera ponctuée, également, des activités du Domaine, grande chasse, battage, sans oublier aux alentours les fêtes traditionnelles des villages. De quoi reprendre goût à la vie, mais la disparition d’un scout et le décès d’un participant à la grande battue vont vite plomber
cette belle euphorie.
Quarante ans plus tard, un épilogue inattendu nous apporte la réponse à ces malheureux faits divers. La lecture de ces deux tomes, particulièrement pour les gens de ma génération, s’avère savoureuse. Il se dégage des notes, de sérénité dans la description de la nature omniprésente, de nostalgie, au gré des paragraphes ponctués des refrains de chansons de l’époque. Du roman d’apprentissage initial,
Yves Porthier-Rhétoré nous entraine, finalement, dans un habile roman policier. Cerise sur le gâteau, à la fin de cet ouvrage nous avons droit à un bonus, une étude sur les programmations télévisuelles balbutiantes de l’année : La TV de 1964 à travers Télé 7 jours.

Souvenirs, souvenirs….
Vous les copains, je n’vous oublierai jamais

Toute la vie, nous s’rons toujours des amis
[ …..]
Si un jour, nous sommes séparés
Nous, on sait que note cœur ne changera jamais
[…..]

 


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mercredi 13 mars 2024

Roger BARRETTE élevé au grade de chevalier de l’Ordre national du Mérite
Roger BarretteRoger Barrette
 

DE GAULLE ET LA RÉVOLUTION TRANQUILLE, Vive le Québec libre ! - Roger BARRETTE DE GAULLE ET LA RÉVOLUTION TRANQUILLE, Vive le Québec libre ! - Roger BARRETTE
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BARRETTE Roger
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mercredi 31 janvier 2024

OUEST FRANCE : Un livre de Charles de Gaulle

Ouest France 31/01/2024


DÉCOUVRIR, CONNAÎTRE DE GAULLE - Alain KERHERVÉ, Gérard QUÉRÉ DÉCOUVRIR, CONNAÎTRE DE GAULLE - Alain KERHERVÉ, Gérard QUÉRÉ
25.00 €




Alain Kerhervé/Gérard Quéré
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vendredi 18 août 2023

Historiens et géographes : Adrienne Bolland

HG Bolland


LES VIES D’ADRIENNE BOLLAND, pionnière de l’aviation, féministe et résistante (1895-1975) Sophie DESCHAMPS, Georges JOUMAS LES VIES D’ADRIENNE BOLLAND, pionnière de l’aviation, féministe et résistante (1895-1975) Sophie DESCHAMPS, Georges JOUMAS
19.90 €




Sophie DESCHAMPS/Georges JOUMAS
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mercredi 7 juin 2023

La Cliothèque : L’hiver du connétable

Comme le rappelle dans sa préface Arnaud Teyssier, président du Conseil Scientifique de la Fondation Charles de Gaulle, le connétable mélancolique, à la suite de l’échec de son référendum en 1969 et sa démission, ne cède pourtant pas à la défaite. En plongeant dans le séjour irlandais du général avant de regagner Colombey où il décèdera le 9 novembre 1970, Pierre Joannon offre une face méconnue du plus grand français du XXe siècle. L’intime rattrape l’héritage politique et public car après tout l’imaginaire français « n’aime jamais mieux ses grands hommes que dans le dépouillement de l’infortune et l’éloignement de l’exil. »1 .

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JOUANNON Pierre
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vendredi 26 mai 2023

Pierre Joannon au Festival de Nice

festival de Nice 2023


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JOUANNON Pierre
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samedi 8 avril 2023

The Irish Times : De Valera and de Gaulle: ‘There was a kind of symmetry between them’ French president’s admiration for Irish leader - and a distaste for Britain - underpinned Ireland’s welcome to the club

Maybe Charles De Gaulle was right in the 1960s to twice veto British membership of the then EEC, economics professor John O’Hagan mused in an article for The Irish Times during the Brexit debate. President Emmanuel Macron, a great admirer of de Gaulle, as good as echoed the view. Britain, in de Gaulle’s view, was too insular, pro-American and non-European in outlook – essentially, as some might say of a country that never really believed in the project, “not club material”.

It was a perspective Pierre Joannon – historian, Hibernophile and Irish honorary consul – returned to last Friday at a wide-ranging seminar in Iveagh House, Dublin, to celebrate Franco-Irish relations as part of the Department of Foreign Affairs’ own celebration of 50 years of EU membership.De Gaulle et de Valera

Just as the Belfast Agreement was said to be “Sunningdale for slow learners”, Joannon suggested that for Ireland, belatedly, “Brexit creates de Gaulle’s Europe”.

The flip side of de Gaulle’s hostility to British membership and the Anglo-Saxon political culture he despised was his warm welcome for Irish aspirations to membership, an impossibility while the country’s biggest trading partner remained outside. It was an affection fed by his admiration for de Valera.

William Fay, Irish ambassador to France, wrote back to HQ about a de Gaulle meeting in 1960, well before the famous “Non”, recording the French president’s view of “‘one obstacle to the building of Europe which had hitherto proved insuperable; that obstacle was named England”. Au contraire, he spoke of Ireland’s apparent affinity to “Latin Europe”, Fay wrote, in sharing “not merely the Faith but the psychological reactions of Latin peoples”.

When another Irish ambassador, Thomas Commins, met de Gaulle in 1966, he found him similarly positive about Ireland, insisting that no problems existed between the two countries, albeit more could be done in terms of practical co-operation. France would not stand in Ireland’s way. Indeed, de Gaulle appeared delighted, former aide and biographer Alain Peyrefitte observed, to provoke the UK by welcoming Ireland in. His toast at a formal dinner in Ireland in 1969 brushed aside diplomatic niceties: “Je bois à l’Irlande; à l’Irlande toute entière.”

Peyrefitte described a conversation in 1963 with the general about Ireland: “The Irish constitute a real nation, a true fatherland. They remained faithful to themselves, to their culture, to their religion, to their personality. They can be a counterweight to England, so great is their dislike towards their neighbour.

“They know what it is to have been a satellite and to have ceased to be so by the sheer strength of their will, even if it meant one fighting against 20.”

Historian Jonathan Fenby wrote of de Gaulle that “from his 20s, he had no doubt about his place in history, referring to himself in the third person and carefully crafting his identification with the nation ... His romantic idea of France was tempered by extreme realism founded in his belief in the fundamental importance of the nation state, with history and geography prevailing over ideology.” Familiar? Little wonder the strong mutual affinity with a de Valera cut from the same cloth. The French journalist Jean Lacouture called them “the fabulous twins”.

France remains the relationship in Europe most valued, closest, and most assiduously cultivated by Irish diplomacy

“They looked alike,” Joannon has written. “The same great height. Both had very poor eyesight and the same careful gestures. By the time they met, both had made history and exited history. There was a kind of symmetry between them. Both were born in the 19th century and believed in their own destiny. De Gaulle was a soldier in the first World War; Dev was the last commander of the Easter Rising to lay down arms before the British. They were imprisoned and tried to escape, then came to power because they’d fought for liberation. Both were traditionalists and practising Catholics who revolutionised their countries.”

Yet, well beyond that interpersonal relationship, France remained, and remains, the relationship in Europe most valued, closest, and most assiduously cultivated by Irish diplomacy. Early in the Brexit negotiations Macron met taoiseach Leo Varadkar at the Elysée palace and said, very much in that de Gaulle spirit, he would “never abandon Ireland or the Irish people, no matter what”. And, remarkably, during that painful divorce process, like other member states with as much at stake, he never did.

And yet, if de Gaulle’s view of British unclubability may seem like clairvoyance, the increasingly politically and economically integrated EU we now inhabit is a far cry from “de Gaulle’s Europe”. Or indeed, one suspects, de Valera’s. Both France, Gaullist Macron included, and Ireland have moved on far from de Gaulle’s instinctive intergovernmentalist vision and see the increasing pooling of sovereignty as enhancing not diminishing.
Brexit, the loss of the great obstacle to integration, opens up that possibility. 

Patrick Smyth


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JOUANNON Pierre
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lundi 27 mars 2023

Revue Libr’Arbitres numéro 41 de Mars 2023 : Une des plus belles stèles dressées à la mémoire du général de Gaulle

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JOUANNON Pierre
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lundi 20 mars 2023

Le Parlement des écrivaines francophones et son anthologie

Voix


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mercredi 1 mars 2023

Revue Politique Internationale

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mardi 21 février 2023

The Irish Times : L'Hiver du Connétable

 

 

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JOUANNON Pierre
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lundi 13 février 2023

Nice Matin : Pierre Joannon raconte De Gaulle et la verte Érin...

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JOUANNON Pierre
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Les tablettes de Christopher Gérard : L'Hiver du Connétable, Charles de Gaulle et l'Irlande

Il y a près de vingt-cinq ans, les éditions Artus, maison bretonne de haute tenue, me faisaient parvenir un curieux essai de l’écrivain franco-irlandais Pierre Joannon consacré au court exil irlandais du général de Gaulle après le référendum de 1969. Voici que ce livre splendide est réédité, prétexte à une relecture qui ne m’a en rien déçu. De Gaulle descendait par sa mère d’une antique lignée irlandaise, les Mac Cartan, qui, du XIIe au XVIIIe siècle batailla contre l’Anglais. Après une ultime défaite, le dernier Mac Cartan s’exila en France pour servir le Roy au sein de la glorieuse Brigade irlandaise. L’un de ses descendants servait d’ailleurs en juillet 1789, quand il proposa à Louis XVI de balayer la populace qui le conspuait, proposition déclinée par l’intéressé avec les conséquences que nous savons. Après sa dramatique démission, de Gaulle voulut se ressourcer au pays de ses ancêtres, vu comme une sorte de citadelle au large du monde moderne. Sa sympathie pour l’Irlande était ancienne ; il fut d’ailleurs le seul chef allié à ne pas critiquer, en 1945, le président De Valera pour sa politique de neutralité militaire (mais non politique, ce qui est souvent oublié). Ce dernier ne l’oublia pas. Les deux vieux proscrits, tour à tour rebelles et chefs d’état, se ressemblaient de façon hallucinante, comme des jumeaux. Une commune vision plus qu’hautaine de leur destin, une même passion pour la souveraineté nationale, une même foi les réunissaient. Pour paraphraser Malraux, tous deux appartenaient à l’histoire, et donc à la haine. De Gaulle passa quelques semaines en Irlande, dans le Connemara notamment, à ruminer sa défaite tout en relisant Chateaubriand et en rédigeant ses mémoires. Son accueil à Dublin par De Valera fut triomphal, et les Irlandais n’oublièrent jamais son toast « à l’Irlande toute entière », ce clair appel au peuple d’Irlande à s’affirmer et à rester lui-même – en gaélique, Sinn Fein. L’essai de Pierre Joannon est fluide comme un roman, passionné autant que rigoureux - un splendide exemple d’érudition sauvage.

Christopher Gérard


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JOUANNON Pierre
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vendredi 10 février 2023

Figaro Magazine : De Gaulle face à lui-même : L'Hiver du Connétable

Figaro Magazine 10 février 2023


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mardi 31 janvier 2023

L'Ena, De Gaulle et Joannon dans Service littéraire

Service littéraire


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