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vendredi 4 septembre 2020
Edith donne la parole à Sophie DeschampsPar Administrateur réseau le vendredi 4 septembre 2020, 11:04
vendredi 7 août 2020
Une journaliste scrute le silence des soutanesPar Administrateur réseau le vendredi 7 août 2020, 11:14
vendredi 3 juillet 2020
Sophie DESCHAMPS évoque Le Silence des soutanes dans La Rep du CentrePar Administrateur réseau le vendredi 3 juillet 2020, 19:39
jeudi 25 juin 2020
Sophie DESCHAMPS évoque Le Silence des soutanes dans MagCentrePar Administrateur réseau le jeudi 25 juin 2020, 23:00
Le Silence des soutanes, sorti en librairie le 10 juin 2020, retrace l’histoire du procès orléanais du 30 octobre 2018 de pédocriminalité dans l’Église. Pourquoi avoir écrit sur cette histoire ?
Sophie Deschamps : À l’époque, je suis toujours journaliste radio chez RCF. Le procès commence à 13h30 et se termine à 22 heures avec une interruption d’une demi- heure. Et je n’ai qu’une minute trente d’antenne pour en rendre compte ! Je suis frustrée car je n’ai que très peu de temps d’antenne et je me retrouve avec une matière considérable puisque j’avais un carnet de notes rempli qui allaient être perdues. Pourtant c’était une première en France, un prêtre et un évêque jugés conjointement. Immédiatement je me dis qu’il y a un quelque chose à faire... Le soir même du procès, j’avais déjà envie d’écrire sur cette histoire.
Au-delà du procès, vous souhaitez avant tout donner la parole aux victimes...
S.D. : Oui car je suis sortie de ce procès écœurée. À l’entrée du tribunal j’ai vu des gens de l’évêché qui m’ont dit venir pour soutenir l’évêque. Et les victimes ? leur ai-je demandé...Oui les victimes mais on vient surtout pour l’évêque, ont-ils répondu. J’ai pris une vraie claque !
Et les victimes se sont confiées...
S.D. : J’ai contacté Olivier Savignac, une des victimes, pour lui expliquer mon projet. Il m’a de suite fait confiance. Quand j’ai décidé d’écrire cette histoire, j’ai voulu faire un portrait des victimes. Je me suis dit qu’il fallait l’incarner ce procès et qu’Olivier allait parler au nom de toutes les victimes. J’ai laissé dire à mes victimes la dénonciation, la souffrance, les témoignages... ce livre leur est dédié.
L’écriture de ce livre se passe à un moment charnière de votre carrière professionnelle. Pouvez-vous nous en dire plus ?
S.D. : En effet, le 31 janvier 2019, j’ai quitté RCF et pour la première fois je dispose d’un luxe dont j’ai longtemps été privée : du temps ! Dès le 1er février je suis allée m’acheter une imprimante et un stylo plume. Parce que ça participait de ce désir d’écrire et de passer du micro à la plume... J’ai travaillé sur tous les comptes-rendus et je trouvais intéressant de voir comment cette affaire était traitée journalistiquement, dans La Croix, Libération, l’Humanité. Entre temps je me suis replongée dans des lectures portant sur ce sujet. J’ai revisionné l’émission de Cash investigation de
2015. Et il y avait plein de choses qui sortaient à ce moment-là : le film Grâce à Dieu le 22 février et en mars le documentaire Arte sur les religieuses abusées. Ça n’arrêtait pas ! Durant les quatre mois où j’écris le livre il y a de l’info tous les jours.
Vous dîtes qu’en écrivant très vite vous vous interrogez sur l’après...
2/3
S.D. : Oui, lors de l’écriture très vite je pense à une troisième partie qui interroge sur ce qu’il y a à faire maintenant. Qu’est-ce qu’on peut mener comme chantier pour que les choses changent ? Car ça ne se passe pas que dans l’Église, il y a le monde du sport, l’Éducation nationale... Le débat doit être assumé. Ce qui m’intéresse c’est comment on essaie de vivre tous ensemble, je suis plus sur les valeurs humanistes que religieuses. Une Église qui prêche d’un côté et fait totalement l’inverse de l’autre, ce n’est pas possible !
Votre livre a-t-il été bien reçu ?
S.D. : Oui ! J’ai été très encouragée dans ma démarche même par l’évêque Jacques
Blaquart à qui j’ai écrit une lettre pour l’informer de mon projet.
Outre le travail journalistique, ce livre est aussi le résultat de votre passion pour l’écriture...
S.D. : Complètement ! Ecrire un livre répond à une envie que je nourris depuis très longtemps, il me manquait le bon sujet. Une fois j’ai eu envie d’écrire au sujet des enfants sans papier, il y a une dizaine d’années mais je manquais de confiance. Depuis j’ai acquis une certaine maturité, je songe d’ailleurs à écrire un polar...
Propos recueillis par Elodie Cerqueira
mercredi 24 juin 2020
Sophie DESCHAMPS évoque Le Silence des soutanes sur France bleu OrléansPar Administrateur réseau le mercredi 24 juin 2020, 16:37
jeudi 18 juin 2020
Sophie Deschamps évoque Le Silence des soutanes dans Tribune hébdoPar Administrateur réseau le jeudi 18 juin 2020, 17:17
mardi 10 mars 2020
François ANGEVIN sur RCF Caen nous parle d'Histoires à fleur de motsPar Administrateur réseau le mardi 10 mars 2020, 18:05
François Angevin sur RCF Caen
samedi 7 mars 2020
Au Pays des borgnes de Jacques-Olivier TROMPAS, prix du Lions Centre 2020Par Administrateur réseau le samedi 7 mars 2020, 15:30
dimanche 23 février 2020
https://www.gregoiredetours.fr : "Tout le monde a été, est ou sera gaulliste"Par Administrateur réseau le dimanche 23 février 2020, 20:30
2020 sera à la fois l’année du cinquantenaire de la mort du général de Gaulle, les 130 ans de sa naissance et les 80 ans de l’Appel du 18 juin. Il s’agit ici de retrouver ce qui a été l’essentiel des actions politiques du premier président de la Ve République et parfois de les lier avec le prolongement qu’elles ont eu après sa mort, comme son soutien à la loi Neuwirth sur la contraception (votée à la fin 1967 grâce aux voix des socialistes et communistes) qui ne prendra pleinement effet que fin 1974 (au début du septennat de Giscard d’Estaing) et qui est une étape vers le droit à l’avortement défendu par Simone Veil sous le premier gouvernement de Jacques Chirac. On a également par ailleurs un développement autour de l’opposition au Traité de Maastricht avec les idées du général autour de la construction européenne.
On suit le général de Gaulle dès sa jeunesse (en pointant les influences qu’il reçoit d’une éducation chrétienne) jusqu’à son décès. Les questions de ses idées tactiques sur les chars, sa rivalité avec Giraud, sa traversée du désert, la question algérienne, la force de frappe, la reconnaissance de la Chine populaire, l’aménagement du territoire, la participation gaulliste sont parmi les sujets traités. On apprécie la bonne vingtaine de notices biographiques et les assez nombreuses illustrations. Adam Craponne
Note globale :
lundi 30 décembre 2019
En 2020 Découvrir, comprendre DE GAULLE, Les idées de demainPar Administrateur réseau le lundi 30 décembre 2019, 14:27
jeudi 19 décembre 2019
Tribune hebdo : à lire, Les deux Premiers fusillés pour l'exemplePar Administrateur réseau le jeudi 19 décembre 2019, 14:00


JOUMAS Georges
Voir la biographie
mardi 10 décembre 2019
https://france3-regions.blog : Histoire des deux premiers « Fusillés pour l’exemple » de 1917Par Administrateur réseau le mardi 10 décembre 2019, 18:34
Les éditions Corsaire poursuivent leur travail d’investigation historique avec le récit détaillé et documenté des deux premiers « fusillés pour l’exemple » des mutineries de 1917, Émile Buat et René-Louis Brunet, reconstitué par l’historien Georges Joumas :
En 1914, quand l’Allemagne déclare la guerre, des générations de français espèrent ce conflit depuis 44 années. Du moins les plus nationalistes : pour eux, la guerre sera une une promenade festive…
L’historien Georges Joumas, historien, nous conduit dans les pas de deux appelés que rien ne distinguait a priori. Quelques broutilles de jeunesse, des condamnations sans gravité. Pourtant, au jour dit, elles joueront leur rôle, puisqu’il y aura une justice et un procès où toutes les apparences seront respectées.
Émile Buat, Marnais, et René-Louis Brunet, Loirétain, se retrouvent chacun dans des BCP : Bataillons de chasseurs à pied. Bataille de la Marne, bataille des Ardennes, bataille de la Somme, siège de Verdun… À chacune, les Chasseurs à Pied évoluent en position de corps francs, en avant des régiments d’infanterie, très exposés. Sur des unités comptant près de 1500 hommes, il y a autant de pertes en un an.
Émile Buat, voit des centaines de compatriotes mourir dans des conditions atroces. S’il survit à la plupart des combats, il ne se distingue ni plus ni moins qu’autrui. Parcours similaire, pour René-Louis Brunet, de la Ferté Saint-Aubin, qui se signale par un exploit : l’arrestation de 80 prisonniers qui lui vaut la « Croix de guerre avec l’étoile de Vermeil ».
En 1917, tous deux – sans se connaître – sont au Chemin des Dames : offensive menée par le général Nivelle. Les pertes sont considérables : environ 200 000 hommes côté Français, plus côté Allemand (300 000 ?). Des unités refusent de monter au front. Alors qu’on les emmène loin du front, leur passage, chantant l’Internationale, déclenche l’effervescence dans le groupe de Chasseurs : tract, réunion, où Émile Buat et René-Louis Brunet prennent parole (les témoignages concordent).
En réponse, ils s’exposent à une haine radicale des officiers dont l’un proclame : « Nous sommes tous décidés à brûler la cervelle au premier qui bronchera… ». Autant souligner, perspective historique pas inutile, que pour ces 200 000 morts, le général Nivelle sera muté à Alger… À l’opposé, ces soldats refusant la logique sacrificielle vont être l’objet de la vindicte du Commandement. Quel est leur crime ? Une prise de parole. Pour les nationalistes, la colère des soldats aurait été une bénédiction : rien de plus facile que de retourner une émotion soudaine et irréfléchie.
À l’inverse, la prise de parole suppose un recul, une pensée objective, dédouanée de la colère. La prise de parole, comme à la guerre, c’est la prise d’une position. Donc, au sein d’une armée déconfite, c’est un crime.
Fondé sur une enquête soigneusement documentée, le récit de Georges Joumas se lit en même temps avec passion. Il y a du tragique et la minutie de l’historien éclaire crûment l’injustice d’un Haut Commandement obsédé par des motifs nationalistes. Toutefois, contrairement aux cours martiales qui ont présidé jusqu’ici, Émile Buat et René-Louis bénéficient d’un procès et sont condamnés en bonne et due forme. Le livre démonte ce processus avec doigté.
En post-face, si Antoine Prost émet des doutes sur la possibilité d’une réhabilitation historique, on peut regretter son peu d’empathie pour la prise de parole, symbole de liberté.
Si le nom de René-Louis Brunet ne figure sur aucun monument aux morts, le maire d’Arzillières, prit sur lui d’inscrire sur le monument des « Morts pour la France » le nom d’Émile Buat… Prenez le temps des courtes journées hivernales pour découvrir ces actes qui forment le socle des injustices de notre Histoire de France, et qui nous donnent aussi de quoi réfléchir sur les mœurs modernes…


JOUMAS Georges
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vendredi 6 décembre 2019
Aisne nouvelle : Alfred Dreyfus et MorcourtPar Administrateur réseau le vendredi 6 décembre 2019, 21:21
Que sais je Monsieur Dreyfus
Par Administrateur réseau le vendredi 6 décembre 2019, 14:52
Le temps est un animal véloce… et il arrive que des ouvrages qu’on a bien voulu me confier ne reçoivent nul regard, nulle considération, faute de temps, faute parfois d’avoir pris ce temps. En cette fin d’année, où les urgences sorties de leur contexte prennent un ton pastel… je souhaite en présenter ici quelques uns.
Commençons avec ce livre d’Histoire, qui, constatant la désaffection, voire le dédain que lui manifestèrent les « importants » de l’époque :
Clémenceau : « inférieur à l’affaire Dreyfus, de je ne sais combien d’abimes. »
Léon Blum : « peut-être même, s’il n’avait été Dreyfus, antidreyfusard. »
Depuis quelques années, les historiens se penchent sur le destin de celui qui fut la tâche aveugle de la plus grande affaire judiciaire française, mettant à jour une fracture politique qui ne s’est jamais réparée, d’un antisémtisme français dont nous savons qu’il ne cesse de renaître, jusqu’à bafouer la mémoire d’une victime…
Spécialiste de la IIIe république, Georges Joumas avait déjà porté son regard sur cet officier singulier et exemplaire (Alfred Dreyfus officier en 14-18. Souvenirs, lettres et carnets de guerre).
Ici, enrichissant son approche, avec la découverte de sa correspondance avec la marquise Arconati-Vicsonti (correspondance par ailleurs éditée chez Grasset), Joumas met à jour ce que l’affaire a dissimulé de son étonnante personnalité, car, pour surmonter les épreuves qui ont été les siennes, il ne fait guère de doute pour qui a connu la difficulté, que cela n’aurait pas été possible sans une force morale somme toute peu commune.
Fin connaisseur du politique, observateur lucide de son époque, concerné, Alfred Dreyfus dut sa vie durant affronter le mépris et la haine de ceux qui ne voulaient pas admettre la vérité et le fait : la justice avait pleinement innocenté et réhabilité Dreyfus. Bien souvent, la condamnation fautive, même absoute, ne lève pas la suspicion et la haine de ceux qui n’admettent jamais que la justice soit le miroir de la société…
Il était bien conscient que cette affaire, qui avait incendié sa vie, dépassait sa simple personne. Fort des découvertes récentes, l’historien Georges Joumas brosse un portrait précis et documenté, tentant d’évoquer la réalité d’un homme.
Si les Fêtes de fin d’année était l’occasion de mieux se renseigner sur cette Histoire qui est la nôtre, et si elle pouvait nous aider à mieux comprendre les injustices d’aujourd’hui…
Bernard Henninger
mercredi 4 décembre 2019
Extrait : La Pomme de discorde de François ANGEVINPar Administrateur réseau le mercredi 4 décembre 2019, 21:32
samedi 30 novembre 2019
Francosphère : Diffusion sur la webradio France ÔPar Administrateur réseau le samedi 30 novembre 2019, 09:33
LANGUE PATERNELLE
Emission du samedi 30 Novembre 2019
Invitée: Fawzia Zouari, inititiatrice du Parlement des Ecrivaines Francophones Avec la participation de Corinne Alexia, Célia Cléry, Anne Bonneau, Tessa Grauman, Jean-Marie Chazeau & Sandrine Weber. Mise en ondes Denis Deygout La tunisienne Fawzia Zouari considère que l'arabe n'est pas sa langue matenelle, mais paternelle. Elle explique en quoi ça n'est pas la même chose pour elle. Elle nous dit aussi que Parlement des écrivaines francophones, qu'ele a mis sur les rails, accueille bon nombre d'autrices créolophones qui font entendre une autre voix dans cette nouvelle assemblée. Si l'or se mangeait, cela serait peut-être plus économique qu'un plat de bichiques. Dans le "goût de l'enfance" d'Anne Bonneau, on s'aperçoit qu'il est vain aujourd'hui pour une réunionnaise de vouloir manger des alevins réunionnais. Pour son "Speak French", Jean-Marie Chazeau s'installe sous la Coupole et écoute la dernière académicinne en date Barabara Cassin demander au gouvernement de revenir sur l'augmentation démesurée des frais de scolarité pour les étudiants étrangers.
samedi 23 novembre 2019
Au dela du film J'ACCUSE : Les livres de Georges JOUMAS 8Par Administrateur réseau le samedi 23 novembre 2019, 20:39
mercredi 20 novembre 2019
Historiens et géographes : C'est un tour de force de réussir à nous faire entrer à l'intérieur du vrai Dreyfus !Par Administrateur réseau le mercredi 20 novembre 2019, 18:30
lundi 11 novembre 2019
Georges JOUMAS invité de France Bleu Orléans : Les deux premiers "fusillés pour l'exemple" de 1917 des mutineriesPar Administrateur réseau le lundi 11 novembre 2019, 12:05
dimanche 10 novembre 2019
Dimanche 10 novembre à 19h, VOIX D'ECRIVAINES FRANCOPHONES La Librairie francophone sur TV5 MondePar Administrateur réseau le dimanche 10 novembre 2019, 20:00
Début du sujet à 41'14
La Librairie francophone sur FRANCE INTER évoquera le Parlement des écrivaines. L’émission sera diffusée début novembre. Faouzia Zouari, Sédef Ecer et Marijosée Alie y participeront.
L’émission est multi-diffusée. La Librairie Francophone est en effet adaptée une fois par mois sur les 9 réseaux de TV5MONDE, sur RTS deux, RTBF la trois, et Radio Canada ICI Artv.
De plus, elle aussi diffusée sur les sites internet des chaînes qui coproduisent l’émission de radio (France Inter, RTBF, RTS et Radio Canada), s’adressant ainsi à plus de 10 millions de téléspectateurs dans le monde Francophone.
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