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C'est dans le journal ...

mercredi 15 décembre 2021

Alain HARTOG analyse Une Révolution en héritage, la politique sociale de Charles de Gaulle

UNE RÉVOLUTION EN HÉRITAGE, La politique sociale de Charles de Gaulle

Alain Kerhervé, préface de Michel Anfrol   Regain de lecture

Olivier Germain Thomas avait, un jour, posé la seule question qui vaille : « de Gaulle a-t-il seulement retardé la déchéance de la France ou a-t-il prouvé que la rencontre de circonstances et d’un homme pouvait à tout moment lui redonner son visage ? ».

Alain Kerhervé, dans ce livre consacré à la politique sociale de Charles de Gaulle, répond à cette interrogation, par l’affirmation que tout reste possible, pour l’avenir, à condition d’avoir compris que l’œuvre du Général de Gaulle, sur le plan social mais pas seulement, a été un mouvement de fond, toujours d’actualité, bouleversant tous les conservatismes et répondant, très largement, aux attentes des Français. Nous avons aujourd’hui cet héritage entre nos mains, qu’il est donc possible de faire revivre et fructifier, à la seule condition d’en avoir la volonté.

La première raison qui explique l’importance et la permanence de cette œuvre inachevée, c’est que la préoccupation sociale et humaniste a toujours été le centre de gravité de la pensée et de l’action du Général de Gaulle. Alain Kerhervé le démontre, avec pédagogie, de façon chronologique et factuelle. On retrouve, dans son livre, le jeune officier, d’avant-guerre, marqué par la doctrine sociale de l’Église, aux antipodes des palinodies maurrassiennes ; le chef de la France Libre déclarant en novembre 1941, à Oxford, que face à un monde mécanisé, uniforme et conformiste, il fallait prendre le parti de la libération, seule voie permettant « d’assurer, en définitive, le triomphe de l’esprit sur la matière » ; l’homme qui, non seulement, valide mais commence à mettre en application le programme du Conseil National de la Résistance avant son départ précipité, face à la réapparition du « régime exclusif des partis », le 20 janvier 1946. C’est aussi l’histoire du R.P.F et de l’Action Ouvrière affrontant durement le Parti Communiste qui entend asseoir sa mainmise sur le monde ouvrier et syndical. Viendra ensuite, en 1958, après « le retour aux affaires », l’affirmation d’une doctrine sociale dont la mise en œuvre est rendue possible par le redressement économique de la France : Protection familiale, émancipation des femmes (qui peuvent enfin ouvrir un compte en banque ou travailler sans le consentement de leur mari !) renforcement des droits des travailleurs, grâce à la Participation dont l’objectif essentiel, l’intégration de tous les personnels dans la vie économique et sociale de l’entreprise, sera finalement bloqué par l’alliance inattendue du patronat et de la plupart des syndicats… L’échec du référendum de 1969 engagera ensuite la France dans un tout autre chemin, même si le sillon tracé par les dix premières années de la cinquième République ne pourra être totalement effacé…         

La seconde raison qui explique l’importance de la politique sociale léguée par le Général de Gaulle, c’est qu’il a toujours été l’homme du mouvement et non celui du repli derrière toutes les lignes Maginot que ses adversaires se sont, en permanence, ingéniés à construire… À l’image de la société, sa politique sociale était dynamique, bousculant, souvent, bien des idées reçues. N’évoquera-t-il pas, en juin 1968, la « marée d’incompréhensions, de griefs et quelquefois de fureurs » qu’il avait dû subir, chaque fois qu’il avait agi en « révolutionnaire » ! Ainsi, la proposition de loi Neuwirth sur la légalisation de la pilule avait, initialement, suscité ses réticences (il ne faut pas « sacrifier la France à la bagatelle » !) mais il comprend que cette mesure est dans la continuité du droit de vote qu’il avait accordé aux femmes, après la Libération, et il soutient alors, avec vigueur, le député… Autre exemple, son combat pour la Participation s’explique aussi par son refus constant des doctrines figées dont la lutte des classes est la meilleure illustration. N’avait-il pas prédit, suscitant l’incrédulité générale, que l’U.R.S.S n’aurait qu’un temps face à la Russie éternelle !

Il faut, enfin, souligner que l’ouvrage d’Alain Kerhervé est enrichi de nombreuses annexes mettant en perspective un travail documentaire approfondi sur cet aspect méconnu de l’œuvre du général de Gaulle.

Alain HARTOG, Directeur de la collection Ve République


mardi 5 octobre 2021

Sur France bleu Orléans : Sophie Deschamps

Sophie DESCHAMPS s'exprime sur France bleu Orléans ce 5 octobre 2021 entre 8h20 et 8h30, sur le rapport Sauvé.

 

 


LE SILENCE DES SOUTANES - Sophie DESCHAMPS LE SILENCE DES SOUTANES - Sophie DESCHAMPS
18.00 €




DESCHAMPS Sophie
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vendredi 18 juin 2021

L'Union des Français de l'Étranger de Berlin évoque Michel Anfrol

https://ufe-berlin.com/2021/06/21/les-francais-parlent-aux-francais-du-bout-du-monde-de-gaulle-na-pas-ete-que-lhomme-du-18-juin/


ENTRETIENS AVEC MICHEL ANFROL, Avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF - Hélène et Julien BRANDO ENTRETIENS AVEC MICHEL ANFROL, Avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF - Hélène et Julien BRANDO
20.00 €




mercredi 19 mai 2021

Le Bulletin de Paris 8e

bulletin de Paris 8e


ENTRETIENS AVEC MICHEL ANFROL, Avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF - Hélène et Julien BRANDO ENTRETIENS AVEC MICHEL ANFROL, Avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF - Hélène et Julien BRANDO
20.00 €




vendredi 16 avril 2021

le 16 avril à 16h15 sur Radio Notre-Dame, fréquence 88.1

Jacques-Olivier TROMPAS sur Radio Notre-Dame, le 16 avril à 16h15 !


AU PAYS DES BORGNES SUIVI DE POSTURES CALÉDONIENNES - Jacques- Olivier TROMPAS AU PAYS DES BORGNES SUIVI DE POSTURES CALÉDONIENNES - Jacques- Olivier TROMPAS
18.00 €




jeudi 11 mars 2021

La médaille de Verdun décernée à Alfred Dreyfus et à son fils Pierre

Article Dreyfus mars 2021


ALFRED DREYFUS, OFFICIER EN 14 - 18 - Georges JOUMAS ALFRED DREYFUS, OFFICIER EN 14 - 18 - Georges JOUMAS
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JOUMAS Georges
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mercredi 27 janvier 2021

clionautes.org : Un livre-témoignage que nous vous conseillons de lire ! Entretiens avec Michel ANFROL...

Bercé par l’épopée gaulliste dans sa jeunesse, journaliste emblématique de l’ORTF, Michel Anfrol a été, de 1994 jusqu’à son décès en 2019, le président des Amis de la fondation Charles De Gaulle. C‘est au détour des couloirs de cet institut, rue de Solférino, que les deux auteurs de cet ouvrage, Hélène et Julien Brando, ont pu le rencontrer et faire germer l’idée d’un long entretien revenant sur le parcours de sa vie.

Les éditions Regain de Lecture propose ainsi un témoignage captivant sur la vie d’un homme qui a traversé la seconde moitié du XXe siècle et qui se livre à bâtons rompus, jouissant d’une liberté de ton plaisante et agréable à la lecture.

Michel Anfrol : gaulliste depuis ses neuf ans

Michel Anfrol (de son vrai nom Michel Katchoura) a entendu le nom du général De Gaulle pour la toute première fois au détour d’une rue d’Agen, en août 1940, les crieurs de la presse annonçant sa condamnation à mort. Issu d’une famille qui se rallia à l’homme de Londres au cours du conflit, mais sans lui demeurer fidèle dans l’après-guerre, Michel Anfrol a progressivement nourri et développé son admiration pour le général. Celle-ci plonge dans ses souvenirs des combats pour la libération de Paris et la descente des Champs, les articles de presse lus au dessus de l’épaule paternelle et aux discussions avec ses camarades de lycée.

C’est à ses 15 ans qu’il adhère au RPF et se lance dans le militantisme. Un militantisme dévorant et de plus en plus prenant. Repéré, il grade dans l’appareil des jeunes du RPF, nouant des amitiés longues (Jean Tibéri notamment, qui postface l’ouvrage) et engrangeant des anecdotes savoureuses (notamment sur le jeune Le Pen passé par les rangs du RPF, c’était avant la guerre d’Algérie et la fondation du FN avec des anciens de l’OAS !). 

Sa famille désapprouve son engagement qui l’éloigne de ses études, qu’il mène pourtant à leur terme. Le couperet paternel tombe : Michel doit s’exiler en Catalogne durant l’été 1952. De son exil il continue à écrire pour la revue du RPF sous pseudo. Michel Anfrol est né. A la sortie des études Michel Anfrol embrasse la voie journalistique et entre à Europe 1 comme stagiaire.

L’aventure du RPF périclite. L’espoir du retour de De Gaulle s’éloigne de plus en plus. Peu à peu le parti gaulliste perd de son lustre. En 1953 De Gaulle libère le parti de son allégeance envers lui. Un à un les barons quittent le navire. Michel Anfrol désapprouve puis rejoint ses camarades militants en 1957 chez les Républicains sociaux. 

Journaliste à L’ORTF le jour, militant la nuit

Michel Anfrol n’a jamais fait secret de son engagement gaulliste. Au retour de De Gaulle celui-ci constate avec une amertume non dissimulée à la fois la forte opinion anti-gaulliste du monde journalistique mais aussi l’hypocrisie de nombreux collègues qui suivront le sens du vent. 

A la suite du référendum de 1958 nait un nouveau parti gaulliste : l’UNR. Michel Anfrol est de nouveau contacté pour entrer dans la campagne qui s’ouvre. Celui-ci répond présent. Traversant la France il œuvrera pour la victoire du parti et l’acquisition d’une majorité absolue avec le soutien des parlementaires du MRP. Entre-temps Michel Anfrol a quitté Europe 1 pour entrer au service du journal Voici pourquoi puis, en parallèle, à la RTF à partir de 1961. Il sera envoyé en Algérie couvrir le conflit. Il en reviendra partagé sur l’issu de la guerre, regrettant personnellement que le projet gaulliste consistant à conserver pour la France le Sahara, qu’il décrit comme acquis à la République et vide de partisans du FLN, ne soit pas retenu.  

Au cours des années de la présidence De Gaulle Michel Anfrol fut plusieurs fois témoins de l’action politique et géopolitique du général, dont il se fait au cours de ces pages l’écho et le zélateur. L’admiration du journaliste transparait et celui-ci rappelle, par de nombreuses anecdotes (lors des obsèques d’Eisenhower De Gaulle capta toute l’attention lors du banquet organisé par Nixon à la Maison Blanche), l’admiration du monde pour le résistant et celui qui « avait tenu tête aux Etats-Unis » (page 113). Le hasard voulu que Michel Anfrol soit chargé d’annoncer au journal de l’ORTF la démission du général De Gaulle à la suite de sa défaite au référendum sur la régionalisation et la réforme du Sénat. 

Mai 1968 : la rupture

Michel Anfrol revient longuement dans ces pages sur les évènements de mai 1968 et la mise en grève des journalistes de l’ORTF. Bien que conscient des dysfonctionnements énormes dans la machinerie de la télévision d’Etat (Michel Anfrol revient en détail sur les difficultés financières des correspondants à l’étranger et les calculs d’épiciers pour économiser quelques francs, au détriment du travail et des conditions de vie des journalistes sur place) et les raisons légitimes de se mettre en grève, celui-ci refuse de rejoindre le mouvement car il perçoit la manoeuvre politique sous-jacente. Cette prise de position lui vaudra la désapprobation d’une grande partie de ses collègues qui refusèrent par la suite de lui adresser la parole et de travailler avec lui. Après le départ de De Gaulle et l’élection de Pompidou, ayant eu la chance de commenter l’alunissage d’Amstrong et Aldrin, Michel Anfrol est renvoyé de l’ORTF par le nouveau premier ministre, Jacques Chaban Delmas

 

Un journaliste gaulliste aux Amériques

Michel Anfrol continua sa carrière journalistique et fut correspondant aux Etats-Unis d’Amérique et en Argentine. De ces longs voyages il revint avec une connaissance fine des sociétés dans lesquelles il avait pu se plonger. Michel Anfrol évoque tour à tour la politique économique des américains, la campagne de 1976 qu’il a couvert et sur la très bonne impression que lui fit le gouverneur californien Reagan, la montée du populisme et de Trump dont la victoire ne fut pas une surprise pour lui. 

A la suite de la guerre des Malouines Michel Anfrol prit la direction de l’Argentine dont il tomba sous le charme. Couvrant les évènements sportifs du continent entre autres il pu également découvrir et connaitre le monde d’Amérique latine. 

« Puisque tout recommence toujours, ce que j’ai fait sera tôt ou tard une source d’ardeurs nouvelles »

La retraite acquise, Michel Anfrol continua son engagement gaulliste sous une autre forme. Celui qui s’était toujours refusé depuis les années 1960 à adhérer au moindre parti, pour garder sa liberté de ton (ce que plusieurs gaullistes lui reprocheront), s’engage dans la préservation du message gaullien via l’association des Amis de la fondation Charles De Gaulle. 

Le gaullisme est pour lui la préservation de l’indépendance nationale (page 237). Michel Anfrol œuvra ainsi à nourrir ce souvenir auprès de la population et à aider à la production de travaux scientifiques sur le gaullisme. Les dernières pages de l’ouvrage reviennent sur sa présidence et les souvenirs marquants de cette période qui prit fin avec son décès en 2019.

Eclairage passionnant sur le dernier siècle, fruit d’un échange long et fructueux, l’ouvrage d’Hélène et Julien Branco nous offre à découvrir un homme passionné, dont la vie a été bouleversée par la figure du général. Un livre-témoignage que nous vous conseillons de lire !

 

ENTRETIENS AVEC MICHEL ANFROL, Avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF - Hélène et Julien BRANDO ENTRETIENS AVEC MICHEL ANFROL, Avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF - Hélène et Julien BRANDO
20.00 €




samedi 2 janvier 2021

Académide du Gaullisme : Ouvrage Entretien avec Michel Anfrol
par Marc Fosseux,
Pour ceux qui ont connu Michel Anfrol, le livre d’Hélène et Julien Brando procure une émotion vraie. À chaque page, on a l’impression d’entendre sa voix si caractéristique nous faire un récit précis, documenté, n’omettant aucun détail même à des décennies de distance. Bref une performance rare de grand journaliste que Michel Anfrol fut toute sa vie. On retrouve la même verve, le même caractère entier, la foule impressionnante de détails sur des faits. Lire la suite
Retrouvez Michel Anfrol

ENTRETIENS AVEC MICHEL ANFROL, Avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF - Hélène et Julien BRANDO ENTRETIENS AVEC MICHEL ANFROL, Avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF - Hélène et Julien BRANDO
20.00 €




lundi 14 décembre 2020

Orléans mag : Le Silence des soutanes

Orléanbs mag Silence des soutanes


LE SILENCE DES SOUTANES - Sophie DESCHAMPS LE SILENCE DES SOUTANES - Sophie DESCHAMPS
18.00 €




DESCHAMPS Sophie
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jeudi 10 décembre 2020

Michel Anfrol ou le parcours fulgurant d’un gaulliste, du RPF à l’ORTF, dans le nouveau Conservateur

« Mon dévouement à l’égard du gaullisme répondait à une fidélité vis à vis d’un homme dont je considérais qu’il était la grandeur et et l’honneur de la France »  clame Michel Anfrol dans des entretiens qu'il avait donnés à une chercheuse, Hélène Brando, quelques mois avant sa  disparition, en 2019. Homme de fidélité, journaliste intransigeant, polyglotte, amoureux  de l'Amérique latine et de l'Argentine en particulier, cet esprit caustique et chaleureux, avait  acclamé le général de Gaulle sur les Champs-Elysées le 26 août 1944, avant de devenir, à quinze  ans, alors qu'il est élève au lycée Janson-de-Sailly, le plus jeune adhérent au RPF en 1950, trois  ans après sa création. Accueilli par le futur député Claude-Gérard Marcus, le voilà lancé dans  les campagnes électorales, aux côtés d'Edmond Michelet, Jean Tiberi (70 ans d'amirié), Jacques  Dominari (entré dans la Résistance à 16 ans), Louis Vallon et René Capitant (qui fut son  professeur de droit) ou Charles Pasqua, trouvant en Maurice Couve de Murville le « parfait  modèle, pour moi, de l'homme politique ». Il rencontre alors à quatre reprises le général mais  pendant sa traversée du désert, le père de Michel Anfrol s'exclamera : « À ma connaissance, en  France, il doit rester deux gaullistes, mon fils et De Gaulle... et encore, je me demanda toujours si  De Gaulle l'est toujours ! ».  Gaulliste, Anfrol le resta toute sa vie, payant souvent très cher cette fidélité. Lui qui se frotta  à Europe 1 (il y rencontre le seul gaulliste de la station, Pierre Delanoë, directeur artistique  et parolier de Bécaud) avant de rejoindre la RTF puis l'ORTF (il commenta notamment en  direct les premiers pas sur la lune) raconte de façon souvent édifiante le climat anti-gaulliste qui  se jouait dans les médias et souligne au passage que la RTF de la IVe République « ne permit jamais à de Gaulle de s'exprimer », ajoutant que lorsqu'il fut président, « il n'exigea jamais que l'on  purge les journalistes socialistes ou communistes de l'ORTF. La preuve en est : mai 68 ! ». Il explique  que d'ailleurs, lui, le non gréviste en mai 68, résista aux quolibets et présenta le journal télévisé  depuis les sous-sols de la Tour Eiffel car des grévistes menaçaient de faire sauter les studios de  Cognacq-Jay. Anfrol suit de Gaulle en Allemagne, recueillant en exclusivité le récit qu'il fit sur son ancêtre  Ludwig Kolb, lequel venu en France, avait rejoint les gardes suisses du roi Louis XVI, et fut un des seuls rescapés du massacre des Tuileries en août 1792. Au lendemain du départ du général, après le référendum de 1969, Anfrol est désemparé, confiant avec tristesse : « II était  la voix, il était /'Histoire, il était la morale politique. », citant au JT les mots de René Coty en 58 : « II ne sera plus le premier en France mais il restera le premier des Français. ». Les pages les plus émouvantes sont celles consacrées à celui qui le nomma à la présidence des Amis de la Fondation Charles de Gaulle, Pierre Messmer, dont il dit qu'il «portait l'héritage du général de Gaulle », rappelant au passage son épopée aux côtés de celui qui deviendrait le général Simon, tous deux partis au lendemain du 18 juin rejoindre le chef de la France libre à bord d'un navire italien. Il termine ses entretiens par une réflexion arrière, se demandant, « à l'heure où nous nous acharnons à déconstruire », si on pourra encore comprendre dans quelques années l'œuvre du général de Gaulle. « Aller vers ce pour quoi nous sommes faits, libres et fraternels. Tel est le signe que la France doit donner au monde pour De Gaulle ». Telle fût jusqu'à son dernier soupir l'obsession de ce reporter intrépide, rumeur de cigares et amateurs de tango argentin. • Entretiens avec Michel Anfrol, Avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF, d'Hélène et Julien Brando. Préface dAngelo Rinaldi et postface de Jean Tiberi (Éditions Regain de lecture, 280 pages, 20 €).

A lire aussi sa préface à Une Révolution en héritage, la politique sociale de Charles de Gaulle, d'Alain Kerhervé (Regain de lecture, 382 pages, 20 €).


ENTRETIENS AVEC MICHEL ANFROL, Avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF - Hélène et Julien BRANDO ENTRETIENS AVEC MICHEL ANFROL, Avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF - Hélène et Julien BRANDO
20.00 €




samedi 5 décembre 2020

Note de lecture : Entretien avec Michel Anfrol – Avec de Gaulle, du RPF à l’ORTF

Pour ceux qui ont connu Michel Anfrol, le livre d’Hélène et Julien Brando procure une émotion vraie. À chaque page, on a l’impression d’entendre sa voix si caractéristique nous faire un récit précis, documenté, n’omettant aucun détail même à des décennies de distance. Bref une performance rare de grand journaliste que Michel Anfrol fut toute sa vie. On retrouve la même verve, le même caractère entier, la foule impressionnante de détails sur des faits, des personnes, des lieux que parfois il n’avait vus qu’une seule fois des années auparavant mais dont il gardait un souvenir étonnamment sûr.

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ENTRETIENS AVEC MICHEL ANFROL, Avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF - Hélène et Julien BRANDO ENTRETIENS AVEC MICHEL ANFROL, Avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF - Hélène et Julien BRANDO
20.00 €




lundi 16 novembre 2020

Une vraie bible du gaullisme ! lenouveauconservateur.org
On prolongera cette analyse avec le volumineux Découvrir, comprendre de Gaulle, d‘Alain Kerhervé et Gérard Quéré, qui retrace depuis sa jeunesse et la grande guerre, toute la vie militaire et politique de celui qui clamera :
« Il n’y a pas de France sans épée. Je suis un soldat français à qui, pour l’instant incombe le grand devoir de parler seul au nom de la France. »
 
Pour tout savoir sur les Forces Françaises Libres, De Gaulle et Giraud, la conférence de Yalta jusqu’au retour aux affaires et la place de la France dans le monde, l’importance de sa politique sociale, la politique familiale et la Participation, dates après dates, le tout accompagné d’annexes détaillées et de notices biographiques.
Une vraie bible du gaullisme.
Gilles Brochard
 

 


vendredi 13 novembre 2020

Julien BRANDO, co-auteur des Entretiens avec Michel ANFROL sur Radio Notre Dame

Cliquez ci-dessous

Interview de Julien Brando par Gilles Brochard sur Radio Notre Dame 13 novembre 2020

Michel Anfrol sourire


ENTRETIENS AVEC MICHEL ANFROL, Avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF - Hélène et Julien BRANDO ENTRETIENS AVEC MICHEL ANFROL, Avec De Gaulle, du RPF à l'ORTF - Hélène et Julien BRANDO
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samedi 31 octobre 2020

Un homme à l'étroit de Franck BELLUCCI sélection 2021 du Lions Club District Centre

Affiche prix Lions 2021


UN HOMME À L'ÉTROIT - Franck BELLUCCI UN HOMME À L'ÉTROIT - Franck BELLUCCI
16.00 €




BELLUCCI Franck
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mardi 6 octobre 2020

Livre O Cœur : le salon a fait face avec succès au Covid
Malgré les craintes et les mesures de distanciation, le public n’a pas boudé les allées de la serre du Jardin des Plantes, à Orléans, les 3 et 4 octobre dernier, pour le rendez-vous du festival littéraire.

La culture plus forte que le sanitaire ! La troisième édition de « Livre O Cœur », le salon régional du livre, a tenu ses promesses avec de nombreux visiteurs, malgré un petit reflux sur l’an passé. « C’est vrai, explique Noëlle Mirande présidente de l’association Arts et Littératures au Pluriel et organisatrice du salon, nous ne savions pas trop où nous allions, les visiteurs allaient-ils être présents ? ». En fait cette troisième édition a répondu aux attentes, même si le déplacement à l’intérieur de la serre du Jardin des Plantes était guidé et contraint interdisant parfois tout arrêt devant les stands ou discussions avec les auteurs.

Mais les maisons d’édition régionales ou locales comme Corsaire ou Infinimes ont joué le jeu avec près de 70 auteurs qui ont dédicacé leurs ouvrages, le week-end des 3 et 4 octobre. Quelques parisiens avaient même fait le déplacement à l’exception d’Antoine de Baecque, critique littéraire et tête d’affiche de cette édition, qui a fait faux bond sans explication. Les stands étaient donc bien garnis avec des auteurs dans toutes les catégories de la littérature, roman, histoire, BD, poésie.

 La littérature fait de la Résistance

Sophie Deschamps Pierre Allorant

Sophie Deschamps et Pierre Allorant étaient présent au festival Livre O Cœur les 3 et 4 octobre 2020 au Jardin des plantes d’Orléans pour dédicacer leur livre. Photo Magcentre

On notait en particulier la présence de deux contributeurs de MagCentre : Sophie Deschamps (Le silence des soutanes, Corsaire éditions) et de Pierre Allorant (Voix de Fêtes, 100 ans de discours aux fêtes de Jeanne d’Arc, Corsaire éditions) mais aussi d’auteurs plus anonymes ou médiatiques comme François Guéroult notre confrère journaliste de France Bleu.

Cette année le salon s’était mis aux couleurs des « VoyageS » qu’ils soient intérieurs, imaginaires, intimes ou ouverts sur les grands horizons. « C’est une porte ouverte sur le monde, explique Noëlle Mirande, nous en avons bien besoin dans ces temps confinés ».

De même, le salon avait décidé de créer cette année le prix « Résistances », destiné à récompenser un ouvrage centré sur les grands enjeux sociétaux. Dimanche c’est le livre de Giulia Foïs, journaliste à France inter, qui a été récompensé. Je suis une sur deux, témoigne de l’agression sexuelle dont l’auteure a été victime, de l’enquête qui a suivi et des trois ans de procédures. « C’est un prix que nous voulons développer, poursuit Noëlle Mirande, nous allons l’ouvrir puis lui donner plus d’écho en 2021 ».

Jean-Jacques Talpin


vendredi 4 septembre 2020

Edith donne la parole à Sophie Deschamps

Edith sept 2020


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DESCHAMPS Sophie
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vendredi 7 août 2020

Une journaliste scrute le silence des soutanes

Echo de l'Ouest

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DESCHAMPS Sophie
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vendredi 3 juillet 2020

Sophie DESCHAMPS évoque Le Silence des soutanes dans La Rep du Centre

La Rep Soutanes


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DESCHAMPS Sophie
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jeudi 25 juin 2020

Sophie DESCHAMPS évoque Le Silence des soutanes dans MagCentre

Mag centre

Le Silence des soutanes, sorti en librairie le 10 juin 2020, retrace l’histoire du procès orléanais du 30 octobre 2018 de pédocriminalité dans l’Église. Pourquoi avoir écrit sur cette histoire ?

Sophie Deschamps : À l’époque, je suis toujours journaliste radio chez RCF. Le procès commence à 13h30 et se termine à 22 heures avec une interruption d’une demi- heure. Et je n’ai qu’une minute trente d’antenne pour en rendre compte ! Je suis frustrée car je n’ai que très peu de temps d’antenne et je me retrouve avec une matière considérable puisque j’avais un carnet de notes rempli qui allaient être perdues. Pourtant c’était une première en France, un prêtre et un évêque jugés conjointement. Immédiatement je me dis qu’il y a un quelque chose à faire... Le soir même du procès, j’avais déjà envie d’écrire sur cette histoire.

Au-delà du procès, vous souhaitez avant tout donner la parole aux victimes...

S.D. : Oui car je suis sortie de ce procès écœurée. À l’entrée du tribunal j’ai vu des gens de l’évêché qui m’ont dit venir pour soutenir l’évêque. Et les victimes ? leur ai-je demandé...Oui les victimes mais on vient surtout pour l’évêque, ont-ils répondu. J’ai pris une vraie claque !

Et les victimes se sont confiées...

S.D. : J’ai contacté Olivier Savignac, une des victimes, pour lui expliquer mon projet. Il m’a de suite fait confiance. Quand j’ai décidé d’écrire cette histoire, j’ai voulu faire un portrait des victimes. Je me suis dit qu’il fallait l’incarner ce procès et qu’Olivier allait parler au nom de toutes les victimes. J’ai laissé dire à mes victimes la dénonciation, la souffrance, les témoignages... ce livre leur est dédié.

L’écriture de ce livre se passe à un moment charnière de votre carrière professionnelle. Pouvez-vous nous en dire plus ?

S.D. : En effet, le 31 janvier 2019, j’ai quitté RCF et pour la première fois je dispose d’un luxe dont j’ai longtemps été privée : du temps ! Dès le 1er février je suis allée m’acheter une imprimante et un stylo plume. Parce que ça participait de ce désir d’écrire et de passer du micro à la plume... J’ai travaillé sur tous les comptes-rendus et je trouvais intéressant de voir comment cette affaire était traitée journalistiquement, dans La Croix, Libération, l’Humanité. Entre temps je me suis replongée dans des lectures portant sur ce sujet. J’ai revisionné l’émission de Cash investigation de

2015. Et il y avait plein de choses qui sortaient à ce moment-là : le film Grâce à Dieu le 22 février et en mars le documentaire Arte sur les religieuses abusées. Ça n’arrêtait pas ! Durant les quatre mois où j’écris le livre il y a de l’info tous les jours.

Vous dîtes qu’en écrivant très vite vous vous interrogez sur l’après...

2/3

S.D. : Oui, lors de l’écriture très vite je pense à une troisième partie qui interroge sur ce qu’il y a à faire maintenant. Qu’est-ce qu’on peut mener comme chantier pour que les choses changent ? Car ça ne se passe pas que dans l’Église, il y a le monde du sport, l’Éducation nationale... Le débat doit être assumé. Ce qui m’intéresse c’est comment on essaie de vivre tous ensemble, je suis plus sur les valeurs humanistes que religieuses. Une Église qui prêche d’un côté et fait totalement l’inverse de l’autre, ce n’est pas possible !

Votre livre a-t-il été bien reçu ?
S.D.
: Oui ! J’ai été très encouragée dans ma démarche même par l’évêque Jacques

Blaquart à qui j’ai écrit une lettre pour l’informer de mon projet.

Outre le travail journalistique, ce livre est aussi le résultat de votre passion pour l’écriture...

S.D. : Complètement ! Ecrire un livre répond à une envie que je nourris depuis très longtemps, il me manquait le bon sujet. Une fois j’ai eu envie d’écrire au sujet des enfants sans papier, il y a une dizaine d’années mais je manquais de confiance. Depuis j’ai acquis une certaine maturité, je songe d’ailleurs à écrire un polar...

Propos recueillis par Elodie Cerqueira


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DESCHAMPS Sophie
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mercredi 24 juin 2020

Sophie DESCHAMPS évoque Le Silence des soutanes sur France bleu Orléans

 

 


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