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Revue de Presse
Le Parlement des écrivaines francophones et son anthologie
Par Administrateur réseau le lundi 20 mars 2023, 17:01 - C'est dans le journal ...
Revue Politique Internationale
Par Administrateur réseau le mercredi 1 mars 2023, 16:52 - C'est dans le journal ...
The Irish Times : L'Hiver du Connétable
Par Administrateur réseau le mardi 21 février 2023, 12:20 - C'est dans le journal ...
Nice Matin : Pierre Joannon raconte De Gaulle et la verte Érin...
Par Administrateur réseau le lundi 13 février 2023, 14:51 - C'est dans le journal ...
Les tablettes de Christopher Gérard : L'Hiver du Connétable, Charles de Gaulle et l'Irlande
Par Administrateur réseau le lundi 13 février 2023, 10:47 - C'est dans le journal ...
Il y a près de vingt-cinq ans, les éditions Artus, maison bretonne de haute tenue, me faisaient parvenir un curieux essai de l’écrivain franco-irlandais Pierre Joannon consacré au court exil irlandais du général de Gaulle après le référendum de 1969. Voici que ce livre splendide est réédité, prétexte à une relecture qui ne m’a en rien déçu. De Gaulle descendait par sa mère d’une antique lignée irlandaise, les Mac Cartan, qui, du XIIe au XVIIIe siècle batailla contre l’Anglais. Après une ultime défaite, le dernier Mac Cartan s’exila en France pour servir le Roy au sein de la glorieuse Brigade irlandaise. L’un de ses descendants servait d’ailleurs en juillet 1789, quand il proposa à Louis XVI de balayer la populace qui le conspuait, proposition déclinée par l’intéressé avec les conséquences que nous savons. Après sa dramatique démission, de Gaulle voulut se ressourcer au pays de ses ancêtres, vu comme une sorte de citadelle au large du monde moderne. Sa sympathie pour l’Irlande était ancienne ; il fut d’ailleurs le seul chef allié à ne pas critiquer, en 1945, le président De Valera pour sa politique de neutralité militaire (mais non politique, ce qui est souvent oublié). Ce dernier ne l’oublia pas. Les deux vieux proscrits, tour à tour rebelles et chefs d’état, se ressemblaient de façon hallucinante, comme des jumeaux. Une commune vision plus qu’hautaine de leur destin, une même passion pour la souveraineté nationale, une même foi les réunissaient. Pour paraphraser Malraux, tous deux appartenaient à l’histoire, et donc à la haine. De Gaulle passa quelques semaines en Irlande, dans le Connemara notamment, à ruminer sa défaite tout en relisant Chateaubriand et en rédigeant ses mémoires. Son accueil à Dublin par De Valera fut triomphal, et les Irlandais n’oublièrent jamais son toast « à l’Irlande toute entière », ce clair appel au peuple d’Irlande à s’affirmer et à rester lui-même – en gaélique, Sinn Fein. L’essai de Pierre Joannon est fluide comme un roman, passionné autant que rigoureux - un splendide exemple d’érudition sauvage.
Christopher Gérard
Figaro Magazine : De Gaulle face à lui-même : L'Hiver du Connétable
Par Administrateur réseau le vendredi 10 février 2023, 18:23 - C'est dans le journal ...
L'Ena, De Gaulle et Joannon dans Service littéraire
Par Administrateur réseau le mardi 31 janvier 2023, 12:52 - C'est dans le journal ...
L’Hiver du Connétable. Pierre Joannon évoque le séjour de Charles de Gaulle en Irlande… sur la terre de ses ancêtres [Interview]
Par Administrateur réseau le samedi 21 janvier 2023, 15:34 - C'est dans le journal ...
Qui sait que Charles de Gaulle a des ancêtres irlandais, et non des moindres puisqu’en l’occurrence, il descendait du clan des Mac Cartan ? Qui connait le récit de son séjour irlandais, au lendemain de son échec lors du référendum de 1969, pour d’une certaine façon « se mettre au vert » ?
Figaro littéraire : De Gaulle, l'appel de l'Irlande
Par Administrateur réseau le mercredi 18 janvier 2023, 14:12 - C'est dans le journal ...
Loiret magazine : Les Vies d'Adrienne Bolland...
LES VIES D’ADRIENNE BOLLAND, pionnière de l’aviation, féministe et résistante (1895-1975) Sophie DESCHAMPS, Georges JOUMAS
Sophie DESCHAMPS/Georges JOUMAS
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Par Administrateur réseau le lundi 12 décembre 2022, 15:36 - C'est dans le journal ...


Sophie DESCHAMPS/Georges JOUMAS
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Orléans Mag : Les Vies d'Adrienne Bolland
Par Administrateur réseau le lundi 5 décembre 2022, 19:55 - C'est dans le journal ...
MagCentre : La triple vie d’Adrienne Bolland
LES VIES D’ADRIENNE BOLLAND, pionnière de l’aviation, féministe et résistante (1895-1975) Ebook - Sophie DESCHAMPS, Georges JOUMAS
JOUMAS Georges
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Par Administrateur réseau le samedi 5 novembre 2022, 10:07 - C'est dans le journal ...
Si l’exploit de l’aviatrice qui la première traversa la Cordillère des Andes en 1920 aux commandes d’un biplan Gaudron commence à être rappelé dans les annales de l’aviation, la vie d’Adrienne Bolland ne se limite pas à cet exploit de jeunesse, le livre de Sophie Deschamps et de Georges Joumas revient sur la vie de cette femme au courage hors du commun en nous rappelant son action comme féministe et résistante.
La photo de couverture pose le personnage: auréolé de cheveux fous, un sourire qui fend une figure surmontée d’un regard qui vous transperce, le visage d’Adrienne Bolland dépasse d’une combinaison de mécano fripée ceinturée d’un nœud grossier, le portrait d’une femme dont le destin sera marqué par le courage et la volonté.
Car tel le triplan du célèbre Baron Rouge, la vie d’Adrienne Bolland est un triple engagement d’une femme hors du commun. On ne peut mesurer la force de caractère d’Adrienne Bolland dans sa volonté de devenir aviatrice qu’en se rappelant que l’aviation était alors passée en une vingtaine d’années d’un sport pour casse-cou fortunés à un univers de héros quasi-légendaires dont Guynemer fut le symbole absolu. Les femmes n’étaient évidemment pas conviées dans ce monde et si comme le livre nous le rappelle, la période des “années folles” est propice à l’émancipation des femmes, il faut une sacrée audace à une femme pour pousser la porte en 1919, d’une école de pilotage. La volonté fait le reste et Adrienne Bolland réussit très vite à montrer son aptitude à voler ce qui lui vaut d’être embauchée comme pilote par le constructeur Gaudron. avant d’être envoyée en Amérique latine, théâtre de son exploit légendaire dont le récit quasi magique nous est reconstitué dans le livre.
Vient ensuite la vie de saltimbanque de l’aviation de voltige que mènera Adrienne, devenue la reine des loopings, avec son mari dans les années trente; mais surtout le livre, grâce à un travail d’archives croisées, nous dévoile, l’autre combat d’Adrienne Bollant, le féminisme et notamment le combat pour le droit de vote des femmes qu’elle mènera avec d’autres femmes pilotes qui soutienne l’association “La femme nouvelle” fondée par Louise Weiss. Entre deux meetings aériens, Adrienne Bolland participera à des meetings féministes avec ses consœurs pilotes Hélène Boucher et Maryse Bastié pour soutenir la cause des femmes face à un parlement exclusivement masculin !
Après son soutien à la République espagnole, et alors que le gouvernement de Vichy interdit aux femmes de voler, Adrienne Bolland va de nouveau faire la preuve de son courage en s’impliquant très tôt dans la Résistance. Intrépide, elle ira jusqu’à envisager de voler un avion de reconnaissance allemand pour gagner l’Angleterre, mais c’est dans la maison familiale de Donnery dans le Loiret, qu’Adrienne et son mari développeront leur action de renseignement au profit des Alliés.
Ce livre complète ainsi opportunément, le portrait de cette femme d’exception par un travail de recherche et de documentation très complet sur des archives originales, restaurant la mémoire d’une femme à la vie exemplaire à bien des égards.


JOUMAS Georges
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Regards : Georges JOUMAS, l'histoire avant tout !
LES VIES D’ADRIENNE BOLLAND, pionnière de l’aviation, féministe et résistante (1895-1975) Sophie DESCHAMPS, Georges JOUMAS
Sophie DESCHAMPS/Georges JOUMAS
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Par Administrateur réseau le mardi 1 novembre 2022, 17:43 - C'est dans le journal ...


Sophie DESCHAMPS/Georges JOUMAS
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Sophie DESCHAMPS et Georges JOUMAS sur France bleu Orléans aux RDV de Blois
Par Administrateur réseau le vendredi 7 octobre 2022, 13:16 - C'est dans le journal ...
Sophie DESCHAMPS et Georges JOUMAS sur France bleu Orléans aux RDV de Blois le 7 octobre 2022
Mercredi 15h00 Affaires sensibles Mercredi 7 septembre 2022 : Adrienne Bolland
LES VIES D’ADRIENNE BOLLAND, pionnière de l’aviation, féministe et résistante (1895-1975) Sophie DESCHAMPS, Georges JOUMAS
Sophie DESCHAMPS/Georges JOUMAS
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Par Administrateur réseau le mercredi 7 septembre 2022, 19:38 - C'est dans le journal ...


Sophie DESCHAMPS/Georges JOUMAS
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Dans le Canard Enchainé
Par Administrateur réseau le mercredi 11 mai 2022, 13:18 - C'est dans le journal ...
Enquêtes de région : Sophie Deschamps sur France 3
Par Administrateur réseau le mercredi 13 avril 2022, 20:30 - C'est dans le journal ...
Alain KERHERVÉ présent à Saint-Malo le 26 mars prochain
Par Administrateur réseau le samedi 26 mars 2022, 13:30 - C'est dans le journal ...
Sur France Inter, Sophie Deschamps invitée à l'émission Affaires sensibles vendredi 18 février.
Par Administrateur réseau le vendredi 18 février 2022, 17:44 - C'est dans le journal ...
Alain HARTOG analyse Une Révolution en héritage
Par Administrateur réseau le mercredi 15 décembre 2021, 21:23 - C'est dans le journal ...
UNE RÉVOLUTION EN HÉRITAGE, La politique sociale de Charles de Gaulle
Alain Kerhervé, préface de Michel Anfrol Regain de lecture
Olivier Germain Thomas avait, un jour, posé la seule question qui vaille : « de Gaulle a-t-il seulement retardé la déchéance de la France ou a-t-il prouvé que la rencontre de circonstances et d’un homme pouvait à tout moment lui redonner son visage ? ».
Alain Kerhervé, dans ce livre consacré à la politique sociale de Charles de Gaulle, répond à cette interrogation, par l’affirmation que tout reste possible, pour l’avenir, à condition d’avoir compris que l’œuvre du Général de Gaulle, sur le plan social mais pas seulement, a été un mouvement de fond, toujours d’actualité, bouleversant tous les conservatismes et répondant, très largement, aux attentes des Français. Nous avons aujourd’hui cet héritage entre nos mains, qu’il est donc possible de faire revivre et fructifier, à la seule condition d’en avoir la volonté.
La première raison qui explique l’importance et la permanence de cette œuvre inachevée, c’est que la préoccupation sociale et humaniste a toujours été le centre de gravité de la pensée et de l’action du Général de Gaulle. Alain Kerhervé le démontre, avec pédagogie, de façon chronologique et factuelle. On retrouve, dans son livre, le jeune officier, d’avant-guerre, marqué par la doctrine sociale de l’Église, aux antipodes des palinodies maurrassiennes ; le chef de la France Libre déclarant en novembre 1941, à Oxford, que face à un monde mécanisé, uniforme et conformiste, il fallait prendre le parti de la libération, seule voie permettant « d’assurer, en définitive, le triomphe de l’esprit sur la matière » ; l’homme qui, non seulement, valide mais commence à mettre en application le programme du Conseil National de la Résistance avant son départ précipité, face à la réapparition du « régime exclusif des partis », le 20 janvier 1946. C’est aussi l’histoire du R.P.F et de l’Action Ouvrière affrontant durement le Parti Communiste qui entend asseoir sa mainmise sur le monde ouvrier et syndical. Viendra ensuite, en 1958, après « le retour aux affaires », l’affirmation d’une doctrine sociale dont la mise en œuvre est rendue possible par le redressement économique de la France : Protection familiale, émancipation des femmes (qui peuvent enfin ouvrir un compte en banque ou travailler sans le consentement de leur mari !) renforcement des droits des travailleurs, grâce à la Participation dont l’objectif essentiel, l’intégration de tous les personnels dans la vie économique et sociale de l’entreprise, sera finalement bloqué par l’alliance inattendue du patronat et de la plupart des syndicats… L’échec du référendum de 1969 engagera ensuite la France dans un tout autre chemin, même si le sillon tracé par les dix premières années de la cinquième République ne pourra être totalement effacé…
La seconde raison qui explique l’importance de la politique sociale léguée par le Général de Gaulle, c’est qu’il a toujours été l’homme du mouvement et non celui du repli derrière toutes les lignes Maginot que ses adversaires se sont, en permanence, ingéniés à construire… À l’image de la société, sa politique sociale était dynamique, bousculant, souvent, bien des idées reçues. N’évoquera-t-il pas, en juin 1968, la « marée d’incompréhensions, de griefs et quelquefois de fureurs » qu’il avait dû subir, chaque fois qu’il avait agi en « révolutionnaire » ! Ainsi, la proposition de loi Neuwirth sur la légalisation de la pilule avait, initialement, suscité ses réticences (il ne faut pas « sacrifier la France à la bagatelle » !) mais il comprend que cette mesure est dans la continuité du droit de vote qu’il avait accordé aux femmes, après la Libération, et il soutient alors, avec vigueur, le député… Autre exemple, son combat pour la Participation s’explique aussi par son refus constant des doctrines figées dont la lutte des classes est la meilleure illustration. N’avait-il pas prédit, suscitant l’incrédulité générale, que l’U.R.S.S n’aurait qu’un temps face à la Russie éternelle !
Il faut, enfin, souligner que l’ouvrage d’Alain Kerhervé est enrichi de nombreuses annexes mettant en perspective un travail documentaire approfondi sur cet aspect méconnu de l’œuvre du général de Gaulle.
Alain HARTOG, Directeur de la collection Ve République
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