LITTÉRATURE

Des mots qui ont du goût, une odeur, une couleur. Des thèmes qui ont du cœur. Des pages où l’on se glisse avec plaisir, un livre qu’on lit comme on regarderait un film muet. Buster Keaton et Charlie Chaplin, les frères Marx, réunis pour rire, être émus et réagir. Un voyage à travers tous les rêves, tous les gestes du quotidien, toutes les mémoires et tous les devenirs. Voyage aussi à travers les frontières, par delà les océans et jusqu’au plus profond de nous-même.
Des textes qui se dégustent, comme chez Colette: plaisir des mots, plaisir des sens… pour ré-enchanter le quotidien.
À lire dans l’ordre et le désordre ! Un livre que les hommes achèteront pour savoir ce que lisent les femmes.
142 PAGES

Second volet des aventures de Silvère
Début 1964, au cœur de la Sologne. Silvère, quinze ans, se remet lentement et douloureusement de la mort de sa mère. Sa recherche de reconstruction, en pleine époque yé-yé, va vite être bouleversée. Un vol au château, un scout qui disparaît, une chasse qui se termine mal pour un chien et son maître peu sympathique, autant de péripéties auxquelles il falloir faire face et trouver des explications. Heureusement, les filles sont là, Jacqueline la très chère copine d’enfance et Gwenllawouen la bretonne du pays de Trégor, employées au château. Et les libellules qui virevoltent sous le pont, comme si de rien n’était…
Dans un crescendo de tensions, ce « thriller campagnard » préserve ses secrets jusqu’à un dénouement déroutant, effroyable. Ça commence comme une enquête du Club des cinq, et ça se termine dans la tragédie… Et si tout ça venait de plus loin que ça n’en a l’air ?
382 pages
On ressent beaucoup de sérénité à vous lire, notemment dans l'évocation de la nature.
Par ailleurs, on se laisse agréablement porter par les événements dont la gravité va crescendo et dont on ne découvre toute l'explication que dans un épilogue très touchant.
Et enfin un bonus très enrichissant et complet sur la TV à cette époque que j'ai également beaucoup apprécié.

Nouvelle édition mise à jour.
Un demi-siècle de parole et d'écriture
L'Appel du 18 juin 1940
Le verbe et l'Histoire
Un remarquable portraitiste
Analyse critique permettant de mieux aborder les centres d'intérêt des Mémoires de guerre et notamment l'étude du tome III "Le Salut 1944-1946"
Les Mémoires de guerre mettent en lumière les qualités d'écrivain de De Gaulle, son style et sa pensée romanesque, et sa culture littéraire importante lorsqu'il met clairement en échos certains passages lyriques de son récit avec les grandes œuvres classiques françaises (Lamartine, Paul Valery, Chateaubriand...)
Yves REY-HERME (1924-2000) est né dans une famille de résistants. Il a pu dès sa jeunesse se familiariser avec les écrits de Charles de Gaulle et comprendre que l’écrivain De Gaulle fut toute sa vie plus un intellectuel qu’un militaire. S’est engagé aux côtés d’Emmanuel Mounier et d’Edmond Michelet avec lequel il resta toujours très lié.
Professeur agrégé de lettres classiques, il a enseigné à Embrun, Zagreb, Marseille et enfin à Paris aux Lycées Condorcet et Saint-Louis. Yves REY-HERME a consacré une partie de sa vie au développement de la francophonie notamment en tant que directeur à l’Alliance française puis à l’Union latine, période ou il fit par le monde de nombreuses tournées de conférences consacrées à la littérature contemporaine, celle qui lui était la plus demandée s’intitulait De Gaulle, l’écrivain, notamment par les Nations Unies pour le bicentenaire de la Révolution française. Yves REY-HERME, fin connaisseur de la littérature française et notamment des écrivains François Mauriac, Chateaubriand, Jean-Paul Sartre, Albert Camus, Emmanuel Mounier, Jacques Rivière, Alain-Fournier, présida l’Amitié Charles Péguy, pour laquelle il écrivit de nombreux articles et quelques livres.
Pour l’année 2010-2011, Parmi la liste des objets d’étude et des œuvres obligatoires inscrits au programme de littérature de la classe terminale de la série littéraire dans la catégorie Littérature et débats d’idées — Littérature et histoire, figure : « Mémoires de guerre », tome III, « Le Salut, 1944-1946 », Charles de Gaulle, aux côtés de "l'Odyssée", de "Fin de partie" de Beckett et de "Tous les matin du monde" de Pascal Quignard - dans d'autres catégories.
Référence : arrêté du 20-7-2001 fixant le programme de l'enseignement de littérature en classe terminale de la série littéraire (NORMENE0101658A) publié au JORF du 4-8-2001 et au BOEN hors-série n° 3 du 30-8-2001.
Photo de couverture de Cecil Beaton, portraitiste officiel de la famille royale anglaise, prise à Peets wood.
80 pages

Préface de Jean-Paul MONTEIL suivie d’un hommage de Xavier PRIVAS, bois de Jacob-HIANS, dessins de Germain DELATOUSCHE.
100e anniversaire de sa mort 1911 - 2011
Farouchement marginal, épris de liberté jusqu’à la violence, le mépris des imbéciles devait sans doute le remplir d’aise…
Par destination le poète est, à mon avis, l’homme des foules et non des salons.
« Le poète véritable a ce privilégie, même en ne parlant que de lui, de confesser les joies et les douleurs de la multitude. C’est la bonne tradition d’Homère à Villon, en passant par les trouvères et les troubadours du Moyen Age. Un poète qui n’est pas d’expression populaire ne représente pour moi rien du tout. Je le crois destiné à périr et si je le compare au bidet de la Putain dans le cabinet de toilette, j’estime que ce dernier objet est infiniment plus utile. » Ainsi parlait Jehan Rictus.
Pour le poète comme je le comprends, il faut donc un public. Ou peut-il l’atteindre ailleurs qu’au cabaret? Le café-concert, le théâtre, les journaux lui sont fermés ou presque. Le cabaret correspond donc à une nécessité qui a toujours existé parce que l’homme a besoin de poésie véritable. Plus peut-être encore que de pain. Mais il faut s’entendre sur cette réalité et cette tradition perdue. Il ne s’agit pas uniquement de célébrer les yeux et les tétons de sa maîtresse. La poésie peut être l’expression plus virile, plus contemporaine, plus directe. Bien d’autres sujets lui conviennent et Gaston COUTÉ l’a magnifiquement prouvé. Aussi le lui fit-on payer très cher. Le public l’en récompensa. (…)
Au soir du 25 juin, le poète beauceron sort du cabaret des Adrets, sur les grands boulevards, dans un état d’épuisement complet. Il s’accorde la dépense d’un fiacre qui le conduit au pied de la rue Lepic, refusant d’aller plus loin. C’est en rasant les murs que le pauvre Couté poursuit sa route, en titubant, jusqu’à la place du Tertre. Sa logeuse appelle un médecin qui prescrit une admission en toute hâte à l’hôpital Lariboisière. C’est là qu’il meurt, seul, comme un gueux, à peine âgé de 31 ans, le 28 juin 1911. Le Merle du Peuple avait cessé de chanter… Gaston Coutant, conservateur et secrétaire de l’association “Les Amis de Gaston Couté”
268 pages
isbn 9782353910069