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C'est dans le journal ...

jeudi 24 mai 2018

Georges JOUMAS sur RCF Orléans au micro de Sophie Deschamps

 


ALFRED DREYFUS CITOYEN - Georges JOUMAS ALFRED DREYFUS CITOYEN - Georges JOUMAS
18.00 €




JOUMAS Georges
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mardi 22 mai 2018

sur magcentre.fr, Alfred Dreyfus: le retour

S’il est parfois des livres courts qui vous en apprennent plus que des “pavés” d’histoire, c’est bien le cas de ce “Dreyfus citoyen” présenté par son auteur, Georges Joumas, ce jeudi soir à la librairie des Temps Modernes à Orléans. Car ce” Dreyfus citoyen” nous décrit le Dreyfus de l’après Affaire, de son retour en 1906 de l’Ile du Diable où il vient de passer six ans dans les pires conditions à la déclaration de guerre d’aout 1914 pour laquelle il se réengage comme officier malgré son age (55 ans) et son amitié avec le pacifiste Jaurès que l’on vient d’assassiner.

Car les livres d’histoire nous laissent croire que l’Affaire se termine avec la grâce obtenue par l’accusé le plus célèbre de l’histoire de France et sa réintégration dans l’armée comme officier dans son grade d’origine, il y a pourtant un oubli de taille dans la loi de réhabilitation de Dreyfus qui ne prend pas en compte ses douze années passées en détention, brisant sa carrière d’officier. Ses démarches au plus haut niveau, y compris auprès de Clémenceau, pourtant dreyfusard de la première heure, ne lui permettront pas d’obtenir complète réparation et le conduiront à la démission de l’armée en 1907.

Le transfert des cendres de Zolan au Panthéon

Redevenu simple citoyen, Dreyfus n’échappera pas non plus à l’antisémitisme à son égard d’une droite d’autant plus virulente qu’elle ne veut pas s’avouer vaincue dans cette affaire, avec les agressions à répétition notamment des Camelots du Roi diligentés par l’action Française de Maurras, jusqu’à cette tentative d’assassinat au revolver dans le cortège même du transfert des cendres de son ami Zola au Panthéon, tentative dont l’auteur sera acquitté dans une parodie de procès d’assises. Il y a aussi ce reproche récurrent de Clémenceau ou de Péguy, jusqu’au-boutistes de la cause, qui soulignent le manque de courage de Dreyfus qui accepta la grâce plutôt que d’exiger un incertain troisième Conseil de Guerre, confortant ainsi l’image insidieuse du juif soumis.

Des conférence à la Ligue des Droits de l’Homme

Et pourtant, l’officier de réserve Alfred Dreyfus retrouve le cercle des amis qui l’ont soutenu, notamment en fréquentant le salon de  la “marquise rouge” (Marie Arconati-Visconti) avec laquelle il entretiendra une longue correspondance et qui tous les jeudis réunit de nombreuses personnalités politiques progressistes et anticléricales. Il milite à la Ligue des Droits de l’Homme pour laquelle il prononce des conférences pour défendre un syndicalisme nécessaire au progrès social et sa correspondance révèle aussi une lucidité toute militaire quant au colonialisme français au Maroc.

S’il s’apparente ainsi plutôt à une gauche modérée, Alfred Dreyfus n’hésite pas à prendre parti publiquement notamment en signant des pétitions pour défendre le doit syndical et dénoncer une répression souvent féroce des grévistes, y compris quand il s’agit de procès m’étant en cause l’armée

C’est ainsi toute une société qui est dévoilée par le livre de Georges Doumas, juste avant qu’elle ne bascule dans la tragédie de la guerre, mais dont beaucoup d’aspects politiques réapparaitront finalement assez peu modifiés à l’issue ce qui devait être “la der des der”… Alfred Dreyfus cessera alors toute activité publique disparaissant dans l’anonymat de l’entre deux guerres.

Gérard Poitou


ALFRED DREYFUS CITOYEN - Georges JOUMAS ALFRED DREYFUS CITOYEN - Georges JOUMAS
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JOUMAS Georges
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Jean-Pierre SUEUR : « Alfred Dreyfus citoyen », une nouvelle réhabilitation par Georges Joumas

On le sait : nombre de dreyfusards ont considéré qu’Alfred Dreyfus, après sa réhabilitation, fut un personnage assez « falot » qui n’était pas « à la hauteur de son rôle. » C’est ce qu’ont pensé, et écrit, Georges Clémenceau, Charles Péguy, Anatole France… et bien d’autres, jusqu’à Léon Blum.

Le dessein du livre que vient de publier Georges Joumas, Alfred Dreyfus citoyen, aux éditions « Regain de lecture » est précisément de battre en brèche ces idées toutes faites en s’appuyant sur une documentation et des lettres qui étaient – et pour cause – ignorées de ceux que je viens de citer.

Alors que, suite à la décision de la Cour de cassation et aux votes des deux assemblées au Parlement, Alfred Dreyfus est enfin réhabilité en 1906, une nouvelle injustice apparaît, puisque les années 1894-1906 ne sont pas comptabilisées dans son ancienneté au sein de l’armée. Lui, polytechnicien, se trouve « traité comme un officier médiocre qui s’est laissé distancer par tous ses camarades de promotion », comme l’écrit Laurent Greislamer, cité par Georges Joumas.

Profondément blessé, Dreyfus demande à prendre sa retraite. Il écrit à la marquise Arnocati-Visconti (les nombreuses lettres, inédites jusqu’à très récemment, qu’il lui adresse sont essentielles pour le comprendre) : « La mesure qui devait être prise à mon égard est une mesure de justice et d’équité, je ne saurais en faire une question dépendante de la volonté aléatoire d’un ministre problématique. »

Revenu à la vie civile, on pourrait croire qu’Alfred Dreyfus jouirait enfin d’une certaine tranquillité. Il n’en est rien. Les attaques antisémites à son égard sont quotidiennes dans la presse « nationaliste ». Il est « le traître réhabilité. » Il reçoit des lettres de menaces et d’injures. Des agresseurs tentent de lui arracher sa Légion d’Honneur. Et lorsqu’il est décidé de transférer les centres d’Émile Zola – qui aura tant défendu Dreyfus – au Panthéon, l’Action française se déchaîne. Charles Maurras, nous dit Georges Joumas, s’en prend à « l’État-Dreyfus qui détruit tout » et déclare que les restes de Zola vont « souiller […] la crypte du Panthéon. » Le cercueil de Zola est transporté rue Soufflot sous les huées. Et c’est devant le Panthéon, au cours de la cérémonie, qu’on découvre qu’un projet d’assassinat a été ourdi contre Alfred Dreyfus. Deux balles sont tirées. Dreyfus en réchappe de peu. L’auteur des coups de feu, qui collabore à La France juive illustrée, Louis Gregori, se retrouve devant la justice. Le jury l’acquitte… et il sort du tribunal sous les cris  de « A bas Dreyfus ! » et « Mort aux juifs. » Inlassablement, Alfred Dreyfus poursuivra sa bataille judiciaire et le combat contre une partie de la presse qui l’attaque sans relâche.

Il se tournera aussi vers l’action sociale, défendant la nécessité du syndicalisme, par des articles et des conférences, soutenant les salariés et les syndicats lors des grandes grèves de 1908 à 1910 et apportant son soutien à Jean Jaurès. Il s’engage dans l’affaire Ferrer, dans l’affaire Durand, comme dans l’affaire Aernoult-Rousset. Il combat les injustices – lui qui fut victime d’une injustice dont il vit encore chaque jour les séquelles. Il adhère à la Ligue des Droits de l’Homme dont il partage les combats.

Dans ces conditions, les accusations de Péguy dans Notre Jeunesse« Investi héros malgré lui, investi victime malgré lui, investi martyr malgré lui, il fut indigne de cette triple investiture » – apparaissent totalement injustifiées. Et Georges Joumas a raison de citer Géraldi Leroy qui a écrit que la « totale abstention de Péguy vis-à-vis des grandes manifestations ouvrières telles qu’elles furent gérées par Clémenceau » fut « stupéfiante. » Et il ajoute : « Péguy ne fit aucune allusion au comportement archaïque qui avait envoyé Ferrer à la mort ; en faveur de Rousset […], Péguy n’a pas bougé ; même silence sur l’affaire Durand. »

Dreyfus s’engage aussi sur le terrain politique. Il défend la cause laïque, la représentation proportionnelle. Il s’oppose à la politique française au Maroc. Il marque son soutien constant à Émile Combes et à Jean Jaurès – même si, comme Péguy, il regrette les concessions que ce dernier fait à Gustave Hervé pour préserver l’unité des socialistes. Comme l’avait fait Jaurès dans l’Armée nouvelle, Dreyfus présente des positions réformatrices et novatrices – malheureusement sans suite – pour l’armée, qu’il rejoindra à 55 ans pour « faire son devoir » au cours de la Première Guerre mondiale.

Au total, il faut remercier Georges Joumas pour avoir à nouveau « réhabilité » Dreyfus, alors que des images fallacieuses s’étaient inscrites dans les esprits. Son œuvre d’historien était à cet égard, non seulement utile, mais de surcroît nécessaire.

Jean-Pierre Sueur

Alfred Dreyfus citoyen, éditions Regains de lecture, 18 €


ALFRED DREYFUS CITOYEN - Georges JOUMAS ALFRED DREYFUS CITOYEN - Georges JOUMAS
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JOUMAS Georges
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Le 24 mai 2018, Georges JOUMAS sur RCF
 
RCF Loiret/ Sophie Deschamps invite Georges JOUMAS à un entretien en direct dans l’émission « L’antenne est à vous » à 12h.

ALFRED DREYFUS CITOYEN - Georges JOUMAS ALFRED DREYFUS CITOYEN - Georges JOUMAS
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JOUMAS Georges
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samedi 19 mai 2018

Journal de 9h sur France Bleu Orléans : Laurène LOMBARDO

 


ELIZABETH II, Une reine indétrônable - Laurène LOMBARDO ELIZABETH II, Une reine indétrônable - Laurène LOMBARDO
18.00 €




LOMBARDO Laurène
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jeudi 17 mai 2018

Le Télégramme : Conférence d'Alain Kerhervé le 8 juin 2018 à Quimperlé

AK le télégramme


vendredi 4 mai 2018

Conférence d'Alain Kerhervé le 8 juin 2019

Telegramme

Alain Kerhervé, conseiller municipal de Quimperlé, et Gilbert Trompas, directeur des éditions « Regain de lecture », proposent une conférence le vendredi 8 juin sur le thème de « La politique sociale de Charles De Gaulle ». Gaulliste militant depuis 1967, Alain Kerhervé avait publié en 2015 « Une révolution en héritage » aux éditions Corsaire. Il y mettait en avant la politique sociale de Charles De Gaulle, « une oeuvre inachevée » qui, pour l'auteur, comptait trois axes forts : la participation des citoyens à la vie de la nation ; celle des « corps constituants » (syndicats, associations, patronats) à travers la réforme du Sénat et de la décentralisation et, enfin, la participation du salarié dans l'entreprise.
Conférence le 8 juin 2018 à, 20 h, salle Ellé, Espace Benoîte-Groult, à Quimperlé. Entrée libre.

 

UNE RÉVOLUTION EN HÉRITAGE - Alain KERHERVÉ UNE RÉVOLUTION EN HÉRITAGE - Alain KERHERVÉ
20.00 €




KERHERVE Alain
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lundi 30 avril 2018

La Rép : Le coup de gueule d'Yves Bodard, travailleur social orléanais, face au plan Borloo

 

Yves Bodard

Yves Bodard, travailleur social orléanais ayant exercé 21 ans à La Source et 10 ans dans le quartier de l'Argonne, oppose aux propositions du plan  banlieue de Jean-Louis Borloo celles qu'il défend depuis 2013

Yves Bodard, ancien éducateur spécialisé et toujours travailleur social à Orléans, n'a pas lu dans le détail les 164 pages du rapport de Jean-Louis Borloo, les intitulés des dix-neuf programmes de son rapport  - "Vivre ensemble, vivre en grand la République. Pour une réconciliation nationale" - lui ont suffi. " Il n'y a rien de nouveau" pour lui.

Agacé, l'Orléanais écrit sur sa page Facebook : "Borloo fait 14 propositions en toc pour les banlieues. Voici les 19 propositions en béton que j'avais portées en 2013 et que j'avais développées dans mon petit manifeste Ose ! (publié chez Corsaire éditions)". Une erreur de chiffres due à la colère sans doute puisque le rapport Borloo compte 19 propositions et le manifeste d'Yves Bodard, écrit dans le cadre de la campagne des municipales de 2014, en contient 18. Un détail.

Travailleur social et écrivain, il sort un ouvrage intitulé « Ose », aujourd’hui en librairie

Méthode

L'Orléanais se base sur son expérience et les nombreux contacts qu'il a noués et conservés, en particulier dans les quartiers de l'Argonne et de La Source. Ou encore des maraudes du jeudi qu'il continue d'assurer. Et pour lui, la solution aux difficultés ne peut pas venir d'un modèle unique dicté depuis Paris parce qu'"il n'y a pas une mais des banlieues". Les problème rencontrés au Havre ou à Lyon ne sont probablement pas les mêmes que ceux vécus à Orléans. " Il faut partir du local", est persuadé Yves Bodard.

Rénover le bâti

Le programme 1 de l'ancien ministre et maire Valenciennes, " La qualité urbaine pour tous " n'a rien de révolutionnaire pour Yves Bodard. Au contraire. " Qui peut être contre la rénovation des logements sociaux, des écoles ?" interroge-t-il. Soulignant que de tels chantiers devraient être menés dès que le bâti se dégrade, un entretien comme en assurent les propriétaires de leur logement. L'Orléanais aimerait d'ailleurs que les locataires d'habitats sociaux depuis 10, 15 ans ou plus puissent en devenir propriétaire. Sur le modèle d'une voiture acquise en location avec option d'achat.

Correspondants de nuit

C'est une proposition que pourrait soutenir Yves Bodard, qui a déjà vu se développer ce dispositif à Orléans. Mais à une condition, celle que les habitants du quartier s'engageant comme correspondants de nuit bénéficient d'une formation qui puissent les faire accéder à des emplois de travailleurs sociaux. Les banlieues ont besoin de travailleurs sociaux. Il faut rétablir l'éducation spécialisée selon Yves Bodard et lui donner le temps de produire des effets. "Il faudra au moins cinq ans", estime-t-il.

Citoyenneté

Yves Bodard veut inciter les habitants des quartiers à s'inscrire sur les listes électorales. Mais encore faut-ils que ceux-ci y trouvent un intérêt. Il propose que, dans les villes de plus de 100.000 habitants,  les quartiers de 15.000 à 20.000 habitants élisent leur "maire" au suffrage universel. Il cite le cas de La Source qui, en est-il persuadé, aurait pu désigner Michel Ricoud, dont l'action d'élu est reconnue sur ce territoire.

Ces propositions ne sont que quelques-unes de celles qu'Yves Bodard développe dans son manifeste qu'il enverra dans les jours prochains à Jean-Louis Borloo.

Philippe Abline

 

mercredi 4 avril 2018

sur www.gregoiredetours.fr : Alfred Dreyfus en retraite après sa réhabilitation

  Alfred Dreyfus est bien promu commandant après sa réhabilitation mais ces années de bagne ne comptent pas dans sa carrière militaire. Quelques mois après le gouvernement Sarrien est remplacé par le gouvernement Clemenceau, toutefois Georges Clemenceau s’était opposé à la tactique suivie en 1899 par les avocats de Dreyfus aussi il ne fait rien pour faire intégrer les mois passés en détention dans le temps de service de notre personnage.  Aussi voyant qu’il n’obtiendrait pas gain de cause, en juin 1907 Alfred Dreyfus demande à partir en retraite.  En août 1914, âgé de plus de soixante-quatre-ans, il reprend du service à sa demande. Georges Joumas a cherché à reconstituer la vie de notre personnage entre 1906 et la déclaration de guerre. Il subit encore des violences verbales et physiques.  Il fréquente le salon de la marquise Arconati-Visconti aux idées avancées. Il se fait historien militaire en donnant des articles sur les guerres de la Révolution, celles de Napoléon Ier puis de Napoléon III et enfin sur celle de 1905 qui met au prise le Japon et la Russie. Il s’intéresse aux questions sociales, à la laïcité qu’il défend, à la politique étrangère de ces années-là (celle de son pays mais aussi aux équilibres dans les Balkans, craignant qu’il n’en sort une confrontation générale au niveau européen). Ces articles paraissent dans la Revue historique de Gabriel Monod, voir http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34349205q/date.r=.langFR#.  Georges Joumas a relevé également ce que Dreyfus a dit sur des leaders politiques comme Clemenceau (réflexions très intéresssantes), Aristide Briand ou Jaurès. Bien que le choix du titre ne l’annonce pas, on aurait aimé savoir qui il fréquente à cette époque dans sa famille.        

Adam Craponne 


ALFRED DREYFUS CITOYEN - Georges JOUMAS ALFRED DREYFUS CITOYEN - Georges JOUMAS
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JOUMAS Georges
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dimanche 1 octobre 2017

Elizabeth 2 dans Femme Actuelle Jeux

Femme Actuelle 1/2

Femme Actuelle 2/2


ELIZABETH II, Une reine indétrônable - Laurène LOMBARDO ELIZABETH II, Une reine indétrônable - Laurène LOMBARDO
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LOMBARDO Laurène
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jeudi 31 août 2017

L'Univers Messacquien rend hommage à René VÉRARD, cofondateur de CORSAIRE

René Vérard Citoyen


JAURÈS, NOTRE HORIZON - RENÉ VÉRARD JAURÈS, NOTRE HORIZON - RENÉ VÉRARD
14.00 €




L'Univers Messacquien consacre trois pages au Jaurès de René VÉRARD

Quinzinzinzili 1/2

Quinzinzinzili 2/3

Quinzinzinzili 3/3

 


JAURÈS, NOTRE HORIZON - RENÉ VÉRARD JAURÈS, NOTRE HORIZON - RENÉ VÉRARD
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vendredi 11 août 2017

www.gregoiredetours.fr présente le Chevalier de Barbazan

Le chevalier Arnaud-Guilhem de Barbazan

En fait le récit proposé, parfois aux couleurs de roman d'espionnage, est très dense au niveau des informations historiques; il démarre en 1399 lorsque notre personnage embarque à Aigues-Mortes pour Constantinople pour aller porter secours à Manuel II Paléologue en conflit avec le sultan ottoman Dazajet Ier qui avait assiégé dès 1394 la capitale d’un Empire byzantin bien réduit. Charles VI avait accepté que le maréchal Boucicaut, qui avait participé à la bataille de Nicopolis, parte pour Constantinople avec 1 200 hommes. Heureusement Tamerlan menace l’empire ottoman et le sultan porte l’essentiel de son armée vers l’Anatolie où il est défait en 1402 près d’Ankara, à la suite de quoi les Ottomans lèvent le siège de Constantinople. C’est une moins bonne affaire pour les chevaliers de Rhodes qui perdent Smyrne (Izmir) qu’ils avaient prise en 1334 à un émir turc.

Combat des sept à Montendre

Revenu en France, notre personnage est, à la demande du frère du roi, un des participants au Combat des sept à Montendre en Saintonge qui voit en 1402 sept chevaliers du roi de France opposés à sept chevaliers aquitains ou natif d’Angleterre. Ces derniers ont pour nom : Aymond Chotet, Jean Heron, Richard Boutevale, Jean Fleury, Thomas Tile et Robert de Scalles. Un héraut crie : « Que chacun fasse son devoir ! » et le combat s'engage. Robert de Scalles est tué et ses six compagnons blessés acceptent leur défaite. Cet évènement a trouvé une bonne place dans les annales de la chevalerie.

Les auteurs imaginent qu’en 1428 leur héros est au plus mal et qu’il obtient une libération sur parole et devant rester secrète d’un an pour se refaire une santé.  Et c’est justement en Lorraine qu’il compte passer une partie de ce congé de convalescence pour aller remercier le duc de Lorraine qui a pour successseur désigné  René  le duc de Bar (dont la mère est Yolande d'Aragon, très précoce soutien de Jeanne d'Arc dans sa mission), le premier serait intervenu auprès des Anglais pour obtenir cette grâce à notre héros. Et qui donc, par un grand hasard va-t-il entendre parler puis rencontrer en passant par la Lorraine ? Pas trois capitaines... On comprend enfin pourquoi l’ouvrage est sous-titré De Tamerlan à Jeanne d’Arc…le secret !.

Si ce n’est ce passage fortement romancé, le reste du récit est très respectueuse de la vérité historique. Et même sans avoir "le concept" de Jeanne d’Arc pour sauver Charles VII, Arnault Guilhem  de Barbazan a vécu des aventures exceptionnelles dans cette période qui précède ou suit de peu le début du XVe siècle.

Ponctuellement mais régulièrement en avant de quasiment chaque chapitre, une page se glisse pour nous tenir informer de ce qui se passe d’important chez les Anglais, les Bourguignons ou les Armagnacs qui pèse sur l’évolution de cette partie de la Guerre de cent ans. 

Pour tous publics Aucune illustration

Adam Craponne

Note globale :


LE CHEVALIER DE BARBAZAN, de Tamerlan à Jeanne d'Arc... le secret ! - Henri BONTEMPS, Luc PORTIER LE CHEVALIER DE BARBAZAN, de Tamerlan à Jeanne d'Arc... le secret ! - Henri BONTEMPS, Luc PORTIER
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samedi 15 juillet 2017

NRCO : Tempêtes sur Lewis Island dans la sélection off du Prix Roblès

nrco juillet 2017


TEMPÊTES SUR LEWIS ISLAND - Ginie LE GARÇON TEMPÊTES SUR LEWIS ISLAND - Ginie LE GARÇON
14.00 €




LE GARCON Ginie
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mercredi 28 juin 2017

Le Monde Diplomatique : « Sois hypocrite, sois royalement, sois intégralement hypocrite, sinon tu te perdras. »

« Sois hypocrite, sois royalement, sois intégralement hypocrite, sinon tu te perdras. » Dans le pamphlet qu’il écrit en 1903, Paul Gérardy se glisse dans les habits du monarque belge pour rédiger des cahiers de conseils royaux qu’il transmet à son neveu et héritier. Publiée en France pour éviter un procès, la satire est rapidement interdite outre-Quiévrain pour cause de lèsemajesté : on y reconnaît aisément le roi Léopold II écrivant à l’attention de son futur successeur, Albert Ier. Cette nouvelle édition présentée et annotée par Anne Cornet permet de saisir toutes les références de l’époque, tant à propos du Congo que de la politique intérieure, mais éclaire aussi la relation du souverain avec les artistes. Gérardy dresse le portrait peu flatteur d’un roi manipulateur et démagogue qui élabore des discours où il s’applique à « ne mettre que des choses banales ». Un roi prêt à n’importe quel retournement tant qu’il peut exercer le pouvoir : « Il faut que tu parles et que cependant tu ne dises rien. Il faut que tu n’aies pas l’air d’un sot et cependant tu ne peux exprimer aucune idée originale et spontanée. »
                                                                                                                                                    SÉBASTIEN GILLARD


LES CARNETS DU ROI - Paul GÉRARDY LES CARNETS DU ROI - Paul GÉRARDY
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CORNET Anne
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vendredi 23 juin 2017

Tempêtes sur Lewis Island de Ginie LE GARÇON dans la sélection off du prix Emmanuel-Roblès du premier roman 2017

L’été est arrivé, et avec lui, les vacances ne sauraient tarder. Il est donc temps de choisir nous dit la Renaissance du Loir et Cher, quels livres emporter ?
En parallèle de la sélection du prix Emmanuel-Roblès du premier roman 2017, existe une sélection off de premiers romans remarqués, parmi ceux-ci : 
Tempêtes sur Lewis Island de Ginie LE GARÇON

affiche stand Ginie Le Garçon


TEMPÊTES SUR LEWIS ISLAND - Ginie LE GARÇON TEMPÊTES SUR LEWIS ISLAND - Ginie LE GARÇON
14.00 €




LE GARCON Ginie
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mardi 20 juin 2017

Royaliste : alain Kerhervé rappelle opportunément la grande ambition du Général.

Royaliste


UNE RÉVOLUTION EN HÉRITAGE - Alain KERHERVÉ UNE RÉVOLUTION EN HÉRITAGE - Alain KERHERVÉ
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KERHERVE Alain
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lundi 5 juin 2017

Aisne nouvelle : La Chanson de Craonne

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MARIVAL Guy
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jeudi 1 juin 2017

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lundi 29 mai 2017

Léopold II sous la plume du pamphlétaire Paul Gérardy : Le Carnet et les Instants Revue des Lettres belges francophones

Nous sommes en 1903. Un scandale d’une ampleur inédite secoue la Belgique, le France, et les pays voisins. Les Carnets du Roi, un ouvrage publié anonymement à Paris, et rapidement interdit à Bruxelles, dresse le portrait d’un autocrate à barbe blanche. Arrogant, prétentieux et roublard, il se révèle plus soucieux de s’enrichir et de collectionner les maîtresses que de veiller au bien commun des citoyens et au respect des lois d’un état démocratique.

On pourrait ainsi, à la lecture de cet ouvrage piquant, aujourd’hui réédité, s’amuser à faire de ses meilleures pages un quizz politique bien actuel. Par exemple, quel candidat d’un grand parti de droite évincé à l’élection présidentielle française aurait pu déclarer ceci : « Lorsque j’ai compris que seul comptait l’argent et qu’il était bien noté de faire argent de tout, j’ai agi comme tout le monde. Je suis devenu marchand parmi les marchands, trafiquant parmi les trafiquants » ? Et quel président des États-Unis d’Amérique aurait pu se targuer d’influencer par son entregent et ses amis banquiers les cours de Wall Street et « d’être tout-puissant auprès de ceux qui sont tout-puissants à la Bourse » ? Quel autocrate, disons d’Afrique, d’Asie, ou pourquoi pas des Balkans, aurait pu tenir ces propos : « Les journalistes sont un des fléaux du monde, comme les mouches en sont un autre (…) Les journalistes ne pensent pas et n’ont que faire par conséquent de la liberté de penser » ? Et quel dictateur – un terme que la norme politiquement correcte du XXIe siècle a pratiquement banni du langage courant, le réservant à l’usage du seul Grand Timonier de la Corée du Nord – pourrait écrire : « À force de braver volontairement tous les ridicules, et de contempler à mes pieds l’aplatissement des foules, j’ai fini par avoir conscience de ma supériorité » ?

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CORNET Anne
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